Incroyable, mais vrai… A cinq semaines des municipales, -l'étrange ?- abandon du président PS du conseil général Damien Alary aux municipales de Nîmes hante toujours les conversations politiques et notamment celles de Bernard Auzon-Cape. Le conseiller général divers gauche a de nouveau réitéré - à travers un communiqué ayant pour but d'appuyer la candidature de Jean-Paul Boré à Nîmes - sa "déception" quant au retrait de son président socialiste : "la perspective de voir de Damien Alary conduire une liste de large rassemblement pour les élections municipales et l’accord qu’il avait passé Jean-Paul Boré, porte-parole de l’association Tous Pour Nîmes et son Agglomération avaient reçu mon entière adhésion. L’esprit d’ouverture dont fait preuve Damien Alary à la présidence du conseil général et que j’apprécie, était un atout important pour rassembler au-delà des partis politiques et correspond pleinement à la conception de Jean Paul Boré. Comme beaucoup de Nîmois(es), j’ai été profondément déçu de sa décision de se retirer, qui m’est apparue prise « à l’insu de son plein gré » !!!".

Un clin d'oeil aux fans des courses cyclistes qui n'est pas sans égratigner, soit dit en passant, la candidature PS de la députée Françoise Dumas. Et à Bernard Auzon-Cape de plaider pour une union des tors listes de gauche (Dumas (PS), Fayet (Front de gauche) Jean-Paul Boré (association TPNA) autour de Jean-Paul Boré, "qui a su rester dans la démarche d’ouverture de Damien Alary. Je suis candidat sur sa liste. Je le fais, non par ambition personnelle, mais pour rejoindre celles et ceux qui veulent une nouvelle équipe municipale pour une nouvelle politique municipale. Tous Pour Nîmes et son Agglomération travaille depuis plus de deux ans au-delà des clivages politiques, en concertation avec des milliers de Nîmois à l’élaboration d’un programme porteur d’espoir et de renouveau pour Nîmes".

Si à gauche les incertitudes sur les alliances politiques sont nombreuses, la seule évidence reste que le sujet "Damien Alray" aura bien occupé la campagne des municipales. A tort où a raison ? C'est à l'électeur nîmois d'en juger. Rendez-vous donc le 23 mars pour le premier tour…

Coralie Mollaret