Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 25.02.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 278 fois

ALÈS L'accès au crédit encore difficile pour les entreprises gardoises

François Bolut et Nicolas Resseguier (au centre) ont animé la conférence. Photo DR/EB

Dans le cadre du dispositif "Preserve" mis en place à la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès afin d'anticiper les risques économiques pour les entreprises, une nouvelle rencontre s'est déroulée ce matin sur le thème de la relation banque-entreprise. Animée par Nicolas Resseguier, directeur départemental Gard de la Banque de France et François Bolut, président de la Fédération des banques du Gard, la conférence a permis de présenter la situation du crédit bancaire dans le Gard pour cette nouvelle année et ses conséquences sur les entreprises.

Dans un contexte international de reprise économique, Nicolas Resseguier a assuré que "les prévisions de l'activité en 2014 sont toutes en amélioration par rapport à 2013, ce qui est bon pour le crédit". Si la position de la France sur ce sujet est un peu plus confortable que dans les pays voisins, le département gardois, lui, continue à souffrir de la conjoncture, avec des entreprises encore fragiles. Sur ce territoire, "ce qui est préoccupant, c'est l'évolution un peu plus défavorable du crédit bancaire pour les TPE" souligne le directeur départemental gardois de la Banque de France. "Ici, nous n'avons pas un tissu industriel fort comme d'autres régions en France. C'est plus une économie de service" explique François Bolut. Afin de ne pas laisser une entreprise seule face à ses problèmes de trésorerie ou de financement, la Banque de France du Gard a mis en place un dispositif de médiation du crédit. "C'est un service gratuit qui consiste à essayer de trouver une solution amiable avec les entreprises" commente Nicolas Resseguier.

Les intervenants ont ensuite clarifié les incidences de la réforme dite de "Bâle III" dont les règles ont pour objectif "de rendre le système financier plus solide" en réponse à la crise financière de 2007. "Les autorités publiques internationales ont décidé de durcir les règles qui s'imposent aux banques pour assurer la sécurité financière" déclare Nicolas Resseguier. Des propos que corrobore François Bolut : "Même si il y a des contraintes, c'est aussi une opportunité car la banque est plus solide et vous (les entreprises, ndlr) dormez plus tranquillement". Les deux professionnels de la banque se sont aussi accordés à dire "que c'était le moment de faire des crédits car les taux n'ont jamais été aussi faibles !" À bon entendeur...

Elodie Boschet

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