"La campagne va s'accélérer" assure Brahim Aber en brandissant le reçu prouvant que sa candidature à la tête de la liste "Identité Alésienne" a bien été déposée, hier, à la sous-préfecture d'Alès. Au bar des alliés, entouré d'une grande partie de ses colistiers, il a révélé les vingt premiers noms "d'une liste citoyenne engagée de la société civile, qui représente surtout la classe populaire". Tout l'inverse selon lui, de celles menées par Jean-Michel Suau et Benjamin Mathéaud : "Ils veulent juste avoir le leadership". "Notre liste est un rempart contre le Front national et contre Max Roustan, qui a fait de la ville le déclin industriel total" poursuit-il pour ce qui est du maire sortant. Toujours à propos du maire, Brahim Aber regrette de n'avoir pu "bénéficier de l'espace Alès Cazot" pour ses réunions. "Nous lui avons demandé plusieurs fois mais il y a toujours quelque chose : la semaine cévenole, la semaine électorale... Nous voulions organiser une sensibilisation à l'action citoyenne car Max Roustan n'incite pas les jeunes à s'engager en politique ! Finalement nous aurons le droit d'utiliser l'espace public devant le lycée Jean-Baptiste Dumas, la place Belgique". La tâche aurait été tout aussi complexe pour dénicher une permanence. "Aucun commerçants n'a voulu me louer un local, déplore Brahim Aber, du coup notre local c'est le centre-ville d'Alès et les quartiers".

"Identité Alésienne" rassemble des jeunes

"Nous sommes la liste la plus jeune, c'est sûr !" se félicite le candidat sans étiquette, précisant que la benjamine a seulement 18 ans. "Nous voulons une politique qui rassemble et qui aborde tous les problèmes d'Alès. Et si demain je venais à être élu, nous nous engageons à ne pas avoir plusieurs fonctions dans le milieu" déclare Brahim Aber avant d'égrainer ses vingt premiers colistiers :

Brahim Aber, éducateur ; Marie-Françoise Atger, assistante maternelle ; Abdelakim Cherifi, chauffeur de bus ; Martine Sagit, Atsem et syndicaliste ; Claude Alvarez, retraité ; Maxine Brambilla, ex-salarié de Call expert et syndicaliste ; Brahim Laharache, agent de sécurité ; Kaina Fezaa, infirmière ; Ahmed Hammadi, éducateur ; Angélique Fenouil, sans emploi ; Youcef Chabi, assistant d'éducation ; Stéphanie Parisi, sans emploi ; Nabil Benbournane, plaquiste ; Laure Baudesseau, enseignante ; Guilhem Vire, syndicaliste ; Fatima Boumarset, sans emploi ; Sidi Ahmed Charkaoui, commerçant, Hilem Benyahia, sans emploi ; Jean-Pierre Thalmann, ouvrier ; Hamida Belaroussi, assistante de vie ; Christophe Bleynat, sans emploi ; Souhila Dekkar, secrétaire.

Elodie Boschet