Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 28.02.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 122 fois

NÎMES Exposition "Découvrir dans le Neguev, les Bedouins : des Israéliens sans droits" jusqu'au 1er mars 2014

L'association France Palestine Solidarité Nîmes vous invite jusqu'au samedi 1er mars 2014 à la Galerie « La Salamandre » (3 place de la Salamandre) à Nîmes (derrière Monoprix) pour découvrir l'exposition "Découvrir dans le Neguev, les Bedouins : des Israéliens sans droits".

Avant la création de l’état d’Israël, les Bédouins du Néguev –qui sont d’une culture distincte des Bédouins de Galilée- formaient la grande majorité de la population locale et vivaient en pasteurs nomades dans le désert. Pendant le conflit de 1948, ou dans ses suites immédiates, la plupart des Bédouins du Néguev ont dû fuir ou ont été chassée et déplacés. Le Néguev devint un point focal à part entière de la colonisation juive. Les Bédouins ont perdu l’accès à pratiquement tout leur territoire et n’ont eu d’autre choix que devenir sédentaires et abandonner de grandes parties de leur mode de vie traditionnelle.

Malgré de fortes pressions, seulement la moitié de la population Bédouin a accepté de s’établir dans les agglomérations. Le reste demeure dans des «camps» illégaux à l’intérieur de la «Zone Fermée», qui ne sont pas reconnus par l’état, quand bien même ils existaient avant 1948 ou qu’ils se trouvent dans une zone désignée au préalable à l’usage des Bédouins. Les habitants de ces villages sont sous la menace permanente de voir leurs maisons démolies et d’être poursuivis pour un usage «illégal» des terres appartenant à l’état. Du fait qu’ils résident dans des endroits qui ne sont pas sujets à une juridiction municipale, ils ne sont pas en mesure de demander des permis de construire. Bien qu’en 1998 le plan de développement de BeerSheba (à présent la sixième agglomération israélienne) ait défini la cité et son arrière-pays comme une «métropolebinationale», il n’existe aucun plan de futur développement des villages Bédouins. Leurs emplacements sont laissés vides sur les cartes, ou sont «amalgamés» à d’autres projets de colonisation couvrant les villages existants...

Abdel Samari

Nîmes

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