Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 11.03.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 408 fois

ALÈS Les salariés de Merlin Gérin débrayent une heure

Après le service du matin ou avant celui de l'après-midi, les salariés de l'usine ont débrayé pendant une heure. Photo DR/E.B.

À l'appel des organisations syndicales du groupe Schneider Electric, les salariés de l'usine Merlin-Gérin à Alès ont arrêté de travailler pendant une heure ce midi. Ils contestent la proposition de la direction au sujet de l'augmentation des salaires.

"Nous sommes ici aujourd'hui pour contester le plan salarial de la direction générale pour 2014, à savoir 0% d'augmentation générale et 1,3% d'augmentation individuelle. L'année 2013 a été excellente, notamment pour le groupe alésien qui a fait un bénéfice de 2 millions d'euros et ce que l'on nous propose dans les négociations salariales est disproportionné par rapport aux résultats du groupe" explique Joël Breaud pour la CGT. Ainsi, 80% des salariés de Merlin-Gérin ont débrayé pendant une heure aujourd'hui, en fin ou en début de service, pour manifester leur mécontentement dans le cadre d'un mouvement national. L'usine, spécialisée dans la fabrication de disjoncteurs, emploie 380 personnes à Alès.

"Nous réclamons une augmentation générale à la hauteur des prévisions de l'inflation pour 2014, soit 1,4%. Nous ne revendiquons rien sur l'augmentation individuelle" indique Joël Breaud. Ces requêtes ont déjà fait l'objet de rencontres avec la direction, qui avait émis une nouvelle proposition : 0,4% d'augmentation générale et 0,9 % d’augmentation individuelle. Mais ces nouveaux chiffres ne répondent toujours pas aux attentes des salariés, bien décidés à ne rien lâcher de leurs revendications. Selon le syndicat CGT, cette décision est le résultat "de la volonté des grands groupes de mettre la prime à l'individu au détriment de l'augmentation générale". Le 28 février dernier, les salariés de l'usine alésienne s'étaient déjà rassemblés devant l'usine pour une heure de débrayage. De nouvelles actions pourraient bien être menées si la situation n'évoluent pas en faveur des employés.

E.B.

Elodie Boschet

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