Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 18.03.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 122 fois

VOX POPULI. Municipales 2014 : Ce que veulent les buralistes

Patrick, gérant du bar-tabac, rue de la République. D.R/C.M

"Vox populi, vox dei !", traduisez par "la voix du peuple, la voix de Dieu". Toute cette semaine, Objectifgard donne la parole à des professionnels de Nîmes et d'Alès. A quelques jours du premiers tour des élections municipales, les attentes sont nombreuses et les administrés sont plus que jamais attentifs aux discours politiques.

Michèle, gérante d'un tabac-presse à Nîmes :"Ce que je pense des élections ? Ca ne change rien. D'un côté ou de l'autre, nous on paye ! Je vais aller voter mais ils ne donnent pas très envie. Ce qui serait bien, par exemple, c'est qu'ils regroupent les bonnes idées. Et surtout, celui ou celle qui sera élu(e), il faudra qu'il améliore la circulation parce que ça bouchonne de partout. Et puis, c'est quoi cette brillante idée de mettre des feux sur les ronds-points ? Sinon, je ne sais pas encore pour qui je vais voter, ça dépendra des idées des uns et des autres".

Patrick, gérant d'un bar-tabac rue de la République : "Bien  sûr que je m'intéresse aux élections municipales et même si je ne vote pas à Nîmes, j'y ai mon commerce. Pour moi, les municipales sont l'occasion de s'intéresser à la politique concrètement et pas sur les affiches ou étiquettes politiques. Je ne suis pas tellement content de ce qu'a fait le maire actuel Jean-Paul Fournier. Les travaux rue de la République ont duré très longtemps et aujourd'hui les voitures ne peuvent plus circuler sur cette rue. Vous savez, j'ai perdu près de la moitié de ma clientèle qui venait en voiture acheter des cigarettes ! Malgré le fait que le maire soit du même bord politique que moi, je suis un peu écoeuré".

Florence et Eric, gérants d'un barc-tabac avenue Jean Jaurès à Nîmes. " Nous on se sent isolé. Il faudrait développer les relations avec les commerces car cela n'est pas assez le cas. C'est vrai que l'avenue a été entièrement refaite, mais comme les parkings sont désormais payants, on a perdu du chiffre d 'affaires même si durant la saison estivale, les touristes se baladent. Les gens quittent les centre-ville pour les zones péri-urbaines où il est plus facile de se garer. On a aussi une augmentation de la délinquance et des incivilités pas forcément devant notre commerce, mais dans toute la ville. "

Coralie Mollaret

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