Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 19.03.2014 - eloise-levesque - 1 min  - vu 264 fois

ALÈS. Commémoration à la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie

Ce matin, devant le monument aux morts d'Alès

En 2012, le Sénat adoptait la date du 19 mars, lendemain des accords d'Evian, comme journée nationale du souvenir à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc. Une vingtaine d'associations d'Anciens combattants étaient présentes ce matin à Alès pour un hommage.

"Militaires, harkis, membres des forces supplétives ou assimilés, forces de l'ordre, originaires de métropole, des pays du Maghreb, ils ont servi courageusement la République. Nous n'oublions pas ces victimes civiles, de toutes origines et de toutes confessions, tombées dans ces combats fratricides", ainsi le sous-préfet d'Alès François Ambroggiani a-t-il rendu hommage ce matin aux victimes de la guerre d'Algérie, en lisant le message de Kader Arif, ministre délégué auprès du ministre de la défense, en charge des anciens combattants.

Devant le monument aux morts, Michel Pradeilles, président de l'association des Anciens Combattants, a par ailleurs rappelé qu'aucune victime ne devait être oubliée, insistant sur l'importance du devoir de mémoire auprès des jeunes générations. "Pour assurer le vivre ensemble, la vérité est nécessaire", a-t-il martelé. Le vice-président du Conseil général et le maire d'Alès étaient également présents ce main.

Rappelons que l'adoption de cette date avait créé la polémique sur les bancs du Sénat en 2012. Les sénateurs UMP s'étaient opposés à cette date, considérant que choisir le 19 mars revenait à occulter que plusieurs milliers d'Européens et quelque 80.000 harkis avaient été tués après le cessez-le-feu.

Eloïse Levesque

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