Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 19.03.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 312 fois

ALÈS Les bus accessibles aux handicapés moteurs

Démonstration de la mise en accessibilité des bus urbains à Alès. Photo DR/E.B.

Sur le parvis de l'Hôtel de ville ce matin, Max Roustan, maire d'Alès, observait le système mis en place sur les bus urbains pour rendre ces derniers accessibles aux handicapés moteurs.

"Aujourd'hui ce n'est pas le transport gratuit mais le transport pour tous !" a t-il ironisé, en référence à la proposition de son adversaire du Front de gauche, Jean-Michel Suau. Sur la quasi-totalité du réseau urbain - qui sera complètement équipé d'ici fin avril -, un système élévateur a été installé afin de permettre aux personnes en fauteuil roulant d'accéder aux bus. La plateforme se pose directement sur la bordure de l'abri-bus afin de faciliter l'entrée et la sortie de l'usager dans le véhicule.

Dans cette continuité, les lignes péri-urbaines devraient à leur tour commencer à être équipées de ce dispositif. "17 véhicules sont déjà pré-équipés. Les autres le seront au fur et à mesure de leur renouvellement" a indiqué Roland Rubio, coordinateur transport pour le Syndicat mixte des transports du bassin d'Alès (SMTBA). Une cinquantaine d'arrêts, qui représentent "les deux tiers de la fréquentation" selon Roland Rubio, ont également été aménagés. Pour les non-voyants, un moyen d'information sonore pour annoncer l'arrêt sera mis au point cette année et opérationnel début 2015. Le but final "est d'avoir un système complet accessible aux handicapés".

Pour Amélie et Artur, malvoyants et membres de la Fédération des aveugles et des amblyopes de France Gard-Lozère, les navettes Ales'y - dont les arrêts sont effectués à la demande du client tout le long des itinéraires par un signal au conducteur -, ne répondent pas aux besoins des déficients visuels. "Il n'y a rien qui nous permet de savoir que la navette arrive. Du coup, nous ne pouvons pas faire signe" regrette Artur. Christophe Rivenq, directeur de cabinet du maire, a proposé qu'un groupe de travail se penche sur la question.

Elodie Boschet

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