A Nîmes, une partie de la gauche a du mal à tourner la page… C'est le cas d'Alain Fabre Pujol, ancien conseil municipal qui n'a pas été réélu pour cette prochaine mandature. Alors, après le second tour de dimanche qui a vu la franche victoire du maire UMP sortant, l'écologiste rallié à Françoise Dumas tire  "les enseignements" de sa défaite  : "Nîmes n'a pas échappé à la vague bleue qui a déferlé sur la France et même si nous voulons souligner que le maire a perdu 6% en 6 ans de mandats nous devons constater que cela se fait au bénéfice malheureux du FN". Reste que le FN qui était à 7% aux municipales de 2008 et 24% au second tour de 2014, a ratissé au-delà des frontières de la droite...

"La division des écologistes entre les tenants d'une écologie positive et des verts intégristes manipulés empêcha une liste autonome au premier tour et de participer à une dynamique de rassemblement au 2ème tour", pense l'ancien conseiller municipal. Et de tirer sur la maison socialiste qui "n'a pas soutenu sa candidate, voire même fait campagne contre elle, confondant bataille de congrès et élection locale".

Vient au tour du parti communiste d'essuyer quelques critiques : "le PC passé sous la coupe idéologique du discours populiste de mélenchon s'est parfois trompé d'adversaire; il doit se reprendre car rien de positif ne peut se faire dans notre ville sans le rassemblemente la gauche et des écologistes". Jean-Paul Boré n'est pas épargné non plus : "les  listes soit disant citoyennes (Boré, Firoud) ont implosé et leur électorat, voire les animateurs, se sont réfugiés dans l'abstention ou le vote "Fournier" au deuxième tour". Enfin, "l'ensemble fait que la gauche son plus mauvais score à Nîmes depuis la Libération !". Ce qui a de bien dans la politique nîmoise, c'est que le linge sale au lieu de se laver en famille se fait sur la place publique. Vive la démocratie.