Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 08.04.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 425 fois

NÎMES. Ecole Marguerite : les parents d'élèves se mobilisent contre l'expulsion d'une famille tchétchène

D.R/C.M

Ce matin dès 8 heures, les pancartes ornaient déjà l'entrée de l'école Marguerite du quartier de la route d'Arles à Nîmes. Petit à petit, des parents d'élèves ont convergé devant l'établissement pour alerter les pouvoirs publics sur le sort d'une famille de quatre enfants d'origine tchétchène… "Il sont en France depuis trois ans et demi. Aujourd'hui avec la fin de la trêve hivernale, le conseil général a décidé de ne plus financer leur hébergement au Motel de Marguerrittes", explique Amel Boukabous, responsable du collectif de parents d'élèves.

D.R/C.M

Solidaire. Aujourd'hui, la famille est en attente d'une décision de justice en appel qui décidera si oui ou non, elle peut rester sur le territoire français. Agés de 6 et 7 ans, deux des quatre enfants sont scolarisés à l'école Marguerite, un autre de 14 ans au collège et la dernière, âgée de deux ans et née sur le territoire Français, n'est pas encore entrée à l'école. "Je comprend que l'on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, mais cette famille est ici depuis 4 ans. Les enfants parlent très bien français, ils se sont intégrés. Il faut arrêter : où la justice rend des décisions rapides et si ils doivent partir ils partent. Ou on donne les moyens aux familles de rester !", dénonce Guy Isnardou, un parent d'élève.

Par sa mobilisation, le collectif espère faire échos au mouvement de l'école Rousson mobilisée la semaine dernière pour trois familles. "Leur hébergement d'urgence a été prolongé. Nous aussi, nous en appelons au conseil général, à la préfecture, à la mairie... Nous espérons la même chose pour cette famille et ses enfants qui, si rien n'est fait, vont dormir dans la rue", plaide Amel  Boukabous. Cette dernière reste "étonnée des réponses favorables des parents d'élèves et gens du quartier face à cette situation". Derrière elle, un homme glisse discrètement un billet de 10 euros dans la tirelire de soutien à cette famille. Des initiatives qui, en temps de crise, sont assez rares pour être relevées.

Coralie Mollaret

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