Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.04.2014 - thierry-allard - 2 min  - vu 268 fois

NÎMES Les évolutions techniques de l’anesthésie au cœur du congrès de la SFIMAR

Ce matin lors du congrès de la SFIMAR à la faculté de médecine de Nîmes (TA)

Le 20e congrès de la Société Francophone d’Informatisation et de Monitorage en Anesthésie et Réanimation se tenait hier et aujourd’hui à la faculté de médecine de Nîmes.

Plus de 160 professionnels du secteur se sont réunis pour parler des évolutions techniques autour notamment de l’aide à la décision de la délivrance du médicament de l’anesthésie.

Un mannequin pour simuler des opérations

Sous ces termes un peu techniques se cachent des « sortes de pilotes automatiques », comme l’explique le professeur Jean Ripart, organisateur du congrès et chef du service anesthésie du CHU de Nîmes. « On est un peu comme des pilotes d’avion » explique t-il, et d’ailleurs les anesthésistes disposent eux aussi d’un simulateur, comme les pilotes de ligne, sauf que celui-ci a la forme d’un mannequin.

Le mannequin Zlatan, sur lequel ont lieu des simulations. (TA)

Zlatan, c’est son nom — « car il est grand, brun et qu’il coûte cher » plaisante le professeur ­— est bardé de technologies : il est capable de transpirer, de saigner, de pleurer, de vomir, ses pupilles se contractent ou se dilatent… Autour de lui s’agitent une équipe d’apprenants confrontés à une situation donnée. Ils sont tous filmés, et débriefent leur opération à l’issue de celle-ci. « Même les anesthésistes chevronnés peuvent s’y entraîner, c’est du maintien. Ça permet d’apprendre à gérer les crises rares, et d’améliorer la communication d’équipe » affirme le professeur Ripart.

Autre thème de ce congrès, l’informatisation des dossiers médicaux des patients : au CHU de Nîmes « aujourd’hui on s’approche du zéro papier » se réjouit le professeur, « on peut désormais remonter très vite sur trois ans pour chaque patient. C’est un gain en termes de sécurité du patient. » De quoi aussi en finir avec des kilomètres de dossiers papier : « au CHU de Nîmes, il y a encore quelques années on avait 1km8 par an de dossiers en papier… »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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