Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.04.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 147 fois

ALES. Fabrice Verdier : "Pourquoi j'ai voté pour le pacte de stabilité"

Fabrice Verdier, député PS du Gard

Fabrice Verdier, député PS du Gard

Ce mardi 29 avril, les députés ont voté in extremis le plan d’économie de 50 milliards d’euros proposé par Manuel Valls. Pour un certain nombre de députés socialistes, ce plan affecte en priorité les plus fragiles et compromet les chances d'un retour de la croissance. Hier dans les rangs de l'Assemblée, 41 d'entre eux se sont finalement abstenus. Tous ceux du Gard ont voté pour. C'est le cas de Fabrice Verdier.

Des coupes conséquentes dans la fonction publique et les collectivités territoriales sont donc à prévoir, de même qu'une non-revalorisation des prestations sociales jusqu’en octobre 2015. Fabrice Verdier, député PS du Gard, a choisi de justifier son voté dans un communiqué :

"Je ne suis pas un député godillot. Je me suis interrogé sur le fait de voter ou pas ce pacte de responsabilité et de solidarité.En conscience, et parce que le Premier ministre a entendu les voix de sa majorité, j’ai voté pour le programme de stabilité proposé par le Premier ministre.

Ce plan d’économies de 50 milliards doit nous permettre de retrouver notre souveraineté à l’égard des marchés financiers et de compenser notre faiblesse liée à notre endettement considérable.

Doit-on rappeler que notre dette qui représentait 65% du PIB en 2007 a atteint 90% en 2012 ? Chaque année les seuls intérêts nous coûtent 45 milliards d’euros. Quelles marges de manœuvre avons-nous encore ? Sommes-nous encore maîtres de notre avenir ? Notre pays peut-il continuer à constater cela sans agir ?

Le programme de stabilité engage notre souveraineté financière, notre crédibilité politique et notre responsabilité collective. Il poursuit deux objectifs majeurs : l’emploi et le pouvoir d’achat. L’emploi grâce à la baisse du coût du travail qui doit constituer une incitation forte pour les entreprises ; le pouvoir d’achat par la prise en compte de la défense des ménages les plus modestes.

Le dialogue avec le Gouvernement a permis d’obtenir des avancées en faveur de la justice sociale : les petites retraites seront épargnées par le gel, les fonctionnaires les plus modestes connaîtront des revalorisations salariales, des mesures fiscales de soutien au pouvoir d’achat des ménages modestes seront mises en œuvre, le plan pauvreté sera confirmé, la lutte contre la fraude fiscale sera amplifiée.

La France a besoin de réformes structurelles. Les Français le comprennent et s’ils doivent faire des sacrifices, ils veulent savoir pourquoi et s’assurer que leurs efforts seront justement répartis et utiles.

Sortir de cette spirale infernale du chômage et de l’endettement, retrouver le chemin de la croissance, c’est œuvrer pour garantir et préserver le modèle social français".

Eloïse Levesque

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