Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 12.05.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 247 fois

SENATORIALES. Union sacrée des socialistes autour de Simon Sutour

Le président PS de la région du Languedoc Christian Bourquin et le sénateur candidat à sa propre succession, Simon Sutour. D.R/C.M

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L'affaire est bien trop rare pour ne pas être mise en exergue. Ce matin, c'est entouré du président du conseil général Damien Alary, du président de la région Languedoc-Roussillon Christian Bourquin et de tous les élus du territoire, Camargue et Gard rhodanien confondus, que les sénateurs Simon Sutour et Françoise Laurent-Perrigot, candidats à leur propre succession, ont lancé leur campagne.

"Je sais qu'il y a des divisions au sein de la fédération, mais aujourd'hui les grands élus du département sont là", fait remarquer, haut et fort, Damien Alary. "Tous", ce sont la députée et candidate malheureuse aux municipales nîmoises Françoise Dumas, le maire de Bagnols et président de la communauté de communes du Gard rhodanien Jean-Christian Rey, les députés Fabrice Verdier et William Dumas, le Premier fédéral Stéphane Tortajada, le nouveau maire de Vauvert et président du groupe PS au conseil général Jean Denat… La photo de famille vaut son pesant d'or quand on sait les nombreuses épines qui égratinent les roses socialistes du Gard et de Navarre !

Une liste PS de 5 noms pour 3 sièges de sénateurs

C'est donc dans ce cadre  d'union que le sénateur Sutour, candidat pour un troisième mandat de 6 ans, est entré dans le vif du sujet : les sénatoriales de septembre prochain (la date n'est toujours pas fixées, NDLR). Un nouveau scrutin destiné cette fois, aux "grands électeurs". Ce corps électoral du Gard composé de conseillers généraux, régionaux mais surtout des maires... Et ô les coeurs pour Damien Alary, "si la gauche a connu une défaite", dans le département ça n'a pas été nom plus la raclée du siècle : "aux dernières sénatoriales, les deux grandes villes Nîmes et Alès étaient aussi à droite". Et puis, "il y a la ville de Vauvert", raflée par le socialiste Jean Denat… A savoir si cela suffira !

La campagne 2014 des socialistes n'a pas mis le cap sur les nouveautés. "Nous avons gardé le même slogan "Ensemble pour le Gard" et nous procéderons à différentes rencontres avec les élus, comme nous l'avons fait durant les campagnes précédentes", fait savoir Simon Sutour, désireux de défendre son bilan. Le bilan d'un élu qui vote "en son âme et conscience".

Et si le Sénat basculait à droite ?

D.R/C.M

"Je représente les élus qui ont voté pour moi, et je vote toujours selon mes convictions", avance le parlementaire. Pas question alors de jouer les godillots au Sénat : "nous n'avons pas voté le texte sur le pacte de responsabilité", rappelle celui qui émet aussi un certain nombre de réserves quant à la suppression des départements et fusions des régions, à l'instar d'une flopée d'élus socialistes.

Alors aujourd'hui, avec l'impopularité chronique du PS et la nouvelle réforme de 2013 qui fait la part belle au scrutin à la proportionnelle, la majorité PS du Sénat pourrait basculer à droite. Le troisième sénateur et maire UMP de Nîmes, Jean-Paul Fournier s'est engagé, il y a quelques semaines, dans une tournée marathon pour dézinguer ses rivaux socialistes.

"C'est vrai qu'il y a un risque… Notre objectif est de maintenir nos deux sénateurs dans le Gard", lance Damien Alary, rabattant la carte de l'union. Une union qui fait incontestablement la force en politique. Et si dans le clan PS, la devise a été vraisemblablement comprise, on sait combien  les trous de mémoire à gauche peuvent être fréquents.

 Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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