Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 10.06.2014 - christian-cartoux - 2 min  - vu 441 fois

NÎMES EN FERIA Déception avec les toros de Miura, le public espérait beaucoup plus

Photo : Christian Cartoux

Echec cuisant avec la corrida de Miura qui clôturait à la Feria de Pentecôte 2014. Le public qui espérait beaucoup plus de cette corrida a fait résonner dans l’amphithéâtre romain une bronca magistrale à la fin de la corrida. A qui la faute, cette fin de Feria médiocre ? Il faut se tourner résolument vers Roberto Dominguez, l’apodérado d’El Juli!

Arènes de Nîmes. 17h30. 9ième et dernière corrida de Feria. Amphithéâtre plein. Temps chaud. Toros de Miura d’une présentation inhabituelle pour ce type de toros ! Maestros du jour, Rafaelillo, El Juli et Manuel Escribano qui confirmait son alternative.

Rafaelillo reçoit à genoux le 2ième toro de l’après-midi par deux farols. Devant un animal qui charge violemment la cape tête haute Rafaelillo à le mérite de se battre sans baisser les bras. Lors de la faena, il prend un coup violent sur l’arcade. Puis, il arrive à réaliser quelques muletazos qui réveillent (un peu le public). Pour terminer, il place une épée entière tendida et deux descabellos. Aviso et saluts.

Bon avec la cape quand il réceptionne le 4ième toro de l’après-midi, Rafaelillo arrive au dernier tercio face à un animal sans force, qui ne permet même pas un minimum de faena, ce qui fait que le torero réduit son travail à sa plus simple expression ! Saluts.

El Juli avec la cape reçoit habilement le 3ième toro de 579 kilos. Ce toro dangereux avec la corne gauche ne laisse que peu d’options au diestro. Le madrilène effectue une faena plus de châtiment qu’esthétique ! Le madrilène fait valoir ses capacités techniques pour finir d’un superbe volapié avec l’épée ! Saluts.

Le toro de Miura prend le chemin du Toril pour insuffisance de force. El Juli affronte un sobrero de Garcigrande qui manque de solidité et de charge, le torero voit en début de faena que les possibilités de triompher s’estompent et s’amenuisent. Silence.

Sort un premier sobrero (remplacant) avec lequel Manuel Escribano réalise un magnifique tercio de banderilles près des tablas (planches) dans peu d’espace. Belle faena effectuée par le natif de Séville, face à un animal brave, encasté et peu facile, reconnu par le public mais pas par la Présidence ? Manoletinas avec la muleta et une entière avec l’épée pour conclure. Vuelta al ruedo et bronca à la Présidence.

Le sixième Miura est renvoyé au Toril pour faiblesse ! Remplacé par un sobrero qui porte le fer d’Alcurrucen, Escribano pose les banderilles avec brio ! L’animal noble permet au diestro d’accomplir une faena correcte qui se termine d’une bonne estocade. Applaudissements.

Christian Cartoux

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