Mercredi, le collectif CGT d'aides à domicile du Gard organisait un colloque pour échanger sur les métiers du service à la personne. Une cinquantaine de personnes a participé à la rencontre.

C'était une première pour le collectif d'aides à domicile du département, qui souhaite désormais renouveler ce rendez-vous l'année prochaine. De 11 heures à 16 heures, des aides à domicile de Nîmes, Bessèges, Saint-Ambroix, La Grand-Combe et Alès sont venues à la bourse du travail pour échanger avec leurs collègues sur les difficultés rencontrées dans l'exercice de ce métier, "qui souffre de plus en plus de l'isolement", souligne Claudine Lalauze.

Absente en raison de la grève des cheminots, Marie-Line Cavaillé, responsable nationale du collectif de l’aide et du maintien à domicile de la CGT, n'a pu être présente au colloque comme cela était prévu. Ce sont donc directement les membres du collectif, dont Bruno Rivier, de l’Union départementale de la CGT, Cécile Girardi, auxiliaire de vie, et Claudine Lalauze qui ont animé la rencontre avec Patrick Grèze, coordinateur régional en charge de la protection sociale.

"L'échange a été très riche. Les points qui sont ressortis sont la reconnaissance et la qualification des aides à domicile, le dépassement de leur tâche et la nécessité de se retrouver collectivement", explique Bruno Rivier. "Cette rencontre a aussi permis à trois personnes d'adhérer à la CGT !" se félicite t-il. Françoise, aide à domicile depuis 16 ans, regrette quant à elle qu'il n'y ait pas eu plus de monde à cette réunion. "Il faudrait que les filles soient un peu plus motivés si elles veulent faire bouger les choses pour que les conditions de travail s'améliorent", conclut-elle.