Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 18.06.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 155 fois

ALÈS "Le climat social est très tendu", estime l'Union locale CGT

L'Union locale CGT d'Alès veut amplifier le mouvement social autour de ses revendications. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Réforme ferroviaire, pacte de responsabilité, chômage, rythmes scolaires... Autant de sujets pour lesquels l'Union locale CGT d'Alès ne lâche rien de ses revendications, à l'heure où le mouvement des cheminots continue sur la même voie.

"Il est grand temps que le patronat écoute nos revendications et que le gouvernement prenne des décisions importantes en faveur des plus défavorisés", expliquait ce matin à la Bourse du travail le syndicaliste Bernard Vire, en présence de ses camarades de la CGT. Ils se sont réunis pour rappeler, point par point, les sujets sur lesquels ils expriment un désaccord.

Pacte de responsabilité

Parmi eux, le pacte de responsabilité proposé par le président de la République. Après les nombreuses mobilisations organisées dans rues d'Alès, le syndicat reste "formellement opposé à la mise en œuvre de ce projet". Il décline également la proposition du député du Gard Fabrice Verdier de participer à un observatoire local de l’impact des mesures proposées par le gouvernement dans le cadre de ce pacte.

Réforme ferroviaire

Ensuite, le mouvement des cheminots contre la réforme ferroviaire. Huitième jour de grève aujourd'hui. "Nous avons dit qu'il fallait une réforme mais pour améliorer notre outil de travail, pas pour le casser", note Franck Taverner. "C'est ce même gouvernement qui a fermé la ligne Alès-Bessèges et qui nous dit aujourd'hui que nous prenons les usagers en otage ", déplore t-il. Hier, une délégation de cheminots aurait été reçu par le préfet du Gard afin de faire remonter les revendications des grévistes. En attendant, l'action se poursuit.

Éducation

Pascale Montané, enseignante au lycée Prévert à Saint-Christol-lès-Alès, dénonce les sur-effectifs dans les classes, "jusqu'à 38 élèves pour un seul professeur" mais aussi la "dématérialisation des copies", c'est-à-dire la correction des examens via un système numérique. "Depuis deux ans ce dispositif est pris en charge par une entreprise privée. Il y a énormément d'éléments techniques qui ne sont pas au point mais là, on a su trouver de l'argent pour traiter le problème. Par contre, on a du personnel avec des contrats précaires et des salaires indécents. On utilise l'argent de nos impôts pour financer des structures privées", regrette l'enseignante.

Les contestations des syndicalistes CGT ne s'arrêtent pas là. Alain Martin, membre du bureau alésien, s'élève à son tour contre la réforme territoriale, "qui va supprimer de l'emploi public et éloigner le citoyen des services de proximité".

Autre sujet : la revalorisation des pensions et retraites pour lequel une nouvelle journée d'action est prévue le 30 septembre prochain. Sans oublier la réforme des rythmes scolaires, "qui va créer des disparités selon les collectivités". Nous l'aurons compris, l'Union locale CGT d'Alès est en colère.

Elodie Boschet

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