Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 24.06.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 138 fois

LEINS GARDONNENQUE La CCI de Nîmes prend en charge le développement économique de la communauté de communes

Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Hier après-midi, le président de la CCI de Nîmes et Michel Martin, président de la communauté de communes Leins gardonnenque, ont ratifié un accord de partenariat.

Le développement économique, compétence historique de la collectivité, sera désormais assuré par la chambre consulaire. A l'instar du Piémont cévenol, la CCI a coutume de signer ce type d'accord dans le cadre de sa politique de maillage du territoire.

Enclavée entre Nîmes et Alès, les 14 communes de Leins Gardonnenque tirent plusieurs avantages d'un tel positionnement. Mais, elle en subissent les inconvénients. Selon une étude de l'Insee, la population augmente un peu plus chaque année (3% contre 1,2 % pour le Gard) grâce à un solde migratoire positif. Dans le top trois : les 45-59 ans, + de 75 ans et les 0 à 14 ans. Les nouveaux ménages sont, en outre, de plus en plus qualifiés. Il s'agit surtout d'actifs qui s'installent à proximité de Nîmes ou d'Alès et qui, grâce à la RN106 arrivent en moins de 30 minutes sur leur lieu de travail.

Seulement voilà, si les implantations sont nombreuses, les nouveaux arrivants ne consomment pas sur le territoire. Environ 80% des actifs font les courses (alimentaire, équipement à la personne, beauté) en dehors de la communauté de communes. "On fait souvent les courses là où on travaille", relève Henry Douais, président de la CCI. Aujourd'hui, la communauté se compose de 1 115 magasins. La CCI va devoir travailler à l'élargissement de cette offre afin de récupérer une partie des 92 millions d'euros du potentiel de consommation du territoire.

Une somme rondelette qu'aimerait bien récupérer les maires de la communauté de communes. Autour de la table, chacun y aller de ces constations et demandes. Si Michel Martin veut remettre sur la table la création d'une zone commerciale, certains ont expérimenté des petits marchés et autres événements qui attire la consommation.

A Montignargue, le problème est tout autre : le village de moins de 200 habitants ne dispose d'aucune boutique !  "La dernière fois, une dame m'a dit qu'elle tenait absolument à faire ses courses puisque c'était le seul endroit où elle pouvait échanger avec les autres", explique la maire Véronique Poignet-Senger. Et oui, l'économie c'est aussi et surtout du social.

Coralie Mollaret

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