Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 25.06.2014 - eloise-levesque - 2 min  - vu 175 fois

CRATÈRE SURFACES 3 questions au metteur en scène David Wampack, artiste international d'origine alésienne

Extrait de Veine, de David Wampach

Alors que le festival Cratère Surfaces se prépare à accueillir plusieurs artistes étrangers à partir de lundi prochain, il attend également le metteur en scène alésien David Wampach, 36 ans, qui mène désormais une carrière internationale. Il présentera Veine, un spectacle de théâtre et danse contemporaine sur les rituels créé spécialement pour l’événement. Rencontre.

Objectif Gard : Vous avez grandit à Alès, comment la danse est-elle venue à vous?

David Wampach : J'ai d'abord aimé le théâtre. Puis je voyais régulièrement ma cousine faire des galas de danse quand j'étais petit. J'adorais aller la voir. Je me suis ensuite inscrit à des cours de théâtre et de danse à Alès. A 18 ans, il n'était toutefois pas question pour mes parents que je me lance dans cette voie incertaine. J'ai donc fait médecine, et j'ai raté le concours. J'ai attendu mes 21 ans pour m'inscrire au Centre Chorégraphique National de Montpellier.

O.G : Pouvez-vous nous présenter votre spectacle "Veine", qui évoque la question des rituels? 

D.W : Je m’intéresse à la question du rituel depuis plusieurs années. J'ai déjà parlé de cette problématique dans une relecture du Sacre du Printemps en 2011, puis dans un court-métrage en 2012. "Veine" évoque les danses de guérison dans les villages, les tarentelles. L'agitation provoquée par les mouvements permettait autrefois dans le sud de l'Italie d'activer le sang pour faire sortir les morsures de la tarentule. Je vais utiliser ce rituel pour parler de la manière dont on s'exprime face à l'autre. Qu'est-ce qui se passe si on laisse tomber nos barrières et que l'on cesse de cacher ce qui dérange socialement?

O.G : On parle d'une pièce montrant des scènes choquantes, est-ce le cas?

D.W : Cette pièce commence dans la salle pour finir à l'extérieur. C'est important car il s'agit d'un dialogue entre l'intérieur de soi et ce qu'on se permet de lâcher. Donc oui ce sera impudique. Le jeu sera intense et parfois choquant. Ça fait partie de la libération du corps qui sera proche de la transe.  

Trois représentations seront données, le vendredi 4 juillet à 20h30 et le samedi 5 juillet à 19h00 et 22h30, dans la salle d’à côté du Cratère.

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Eloïse Levesque

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