Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 09.07.2014 - elodie-boschet - 3 min  - vu 214 fois

GARD Le député Fabrice Verdier, deux ans après son élection

Le député Fabrice Verdier.

Pour la deuxième fois depuis son élection en 2012, Fabrice Verdier, député de la quatrième circonscription du Gard, a réuni les journalistes autour d'une table pour faire "un bilan d'étape" de l'année qui vient de s'écouler.

Si l'heure du bilan final ne sonnera qu'en 2017, au terme de son mandat, Fabrice Verdier tient néanmoins, chaque année, à faire un point auprès de la presse. L'occasion pour lui de revenir sur les actions qu'il mène, mais aussi d'aborder des sujets de politique nationale qui ont un impact au niveau local. "Le contexte économique et social est très dur. Le taux de chômage sur le bassin alésien est au-delà de 20 %. Les cantons de Saint-Chaptes, Lussan, Barjac et Pont-Saint-Esprit sont moins touchés, mais de façon générale, le département souffre plus que le pays", observe le député. Si selon lui ces difficultés reflètent "notre incapacité à être plus efficace en terme d'attractivité touristique", elles sont aussi le résultat d'un manque de prises de décision. "Nous avons besoin de nouvelles mesures qui puissent permettre aux entreprises d'être compétitives. C'est la raison pour laquelle j'ai voté le pacte de responsabilité".

Localement, Fabrice Verdier souhaite apporter un soutien aux entreprises. C'est le cas de la société alésienne Boostheat, qui développe une nouvelle génération de chaudières. "Je l'ai accompagnée au Ministère de l'écologie pour qu'elle soit connue et identifiée en cas de levées de fonds de l'Etat". Par ailleurs, le député vient d'intégrer une commission spéciale sur la simplification de la vie des entreprises. "Il y a des milliers d'entrepreneurs qui prennent des risques dans le développement de leur projet. Simplifier leur environnement n'est pas inutile".

La réforme territoriale

"C'est une vraie réforme réforme de structure qui permettra sur le moyen terme de faire des économies", assure le député. "Solidaire" de Christian Bourquin, président du Conseil régional, qui a clairement exprimé son désaccord sur la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées, il votera néanmoins la nouvelle carte des régions. "Il faudra tenir compte de la continuité des politiques sociales mais aussi traiter la question de la ruralité".

Au-delà de sa volonté d'être présent médiatiquement, Fabrice Verdier poursuit ses permanences dans les communes, à la rencontre des habitants. "J'essaie d'être utile et de respecter les engagements que j'ai pris". Sur le terrain, il est confronté "à des demandes très catégorielles. Les gens se replient sur eux-mêmes et il est difficile de les faire adhérer à un projet de société". Sur le gaz de schiste par exemple, "les gens sont contre mais ne veulent pas non plus voir d'éoliennes sur leur territoire". Difficile donc d'ouvrir le débat.

La mise sous tutelle de la fédération PS

Autre sujet d'actualité, la mise sous tutelle de la fédération PS du Gard. Celui qui a par le passé occupé le poste de premier fédéral juge que la situation du parti dans le pays "est suffisamment compliqué pour que l'on en rajoute avec des étalages médiatiques de notre division" au sein du département. "Le PS nîmois a toujours été très compliqué. J'ai souhaité volontairement me mettre en retrait. Aujourd'hui, chacun doit faire preuve de responsabilité et se remettre au travail. Personne ne possède un brevet de rénovation. Il faut retourner à la rencontre des militants, repartir dans les sections et remettre de la vie dans l'organisation collective. Ce n'est pas insurmontable", estime Fabrice Verdier, qui qualifie cette mise sous tutelle simplement "technique".

Elodie Boschet

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