Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 11.07.2014 - abdel-samari - 3 min  - vu 155 fois

NÎMES Pierre Gattaz, Président du Medef, vedette de la soirée des 50 ans de l'UPE30

Photo : ObjectifGard

A l'occasion des 50 ans de l'UPE30 ce jeudi 10 juillet au Mas Merlet de Nîmes, Pierre Gattaz, Président du Medef avait fait le déplacement. L'occasion pour lui de rappeler son bonheur d'être présent à Nîmes aux côtés des chefs d'entreprise Nîmois et Gardois.

Il y avait du monde, beaucoup de monde hier soir au Mas Merlet à Nîmes à l'occasion des 50 ans de l'UPE30. Le monde économique Gardois avait fait le déplacement pour fêter comme il se doit le premier réseau privé du Gard au service de l’entreprise.

Durant la conférence de presse avant la soirée, le patron des patrons, Pierre Gattaz en a profité pour rappeler son investissement sur le terrain : "Je me déplace une à deux fois par semaine en région pour vérifier que les priorités du Medef national sont bien en phase avec le terrain. N'oublions pas que je suis avant tout le porte-parole des entreprises auprès des députés, ministres, partenaires sociaux, ..."

Comme une évidence pour lui mais pas forcément pour tout le monde, il rappelle à tous que "l'entreprise est l'endroit où on fait vivre des salariés. Quand les entreprises vont bien, les salariés vont bien. Qu'on nous laisse bosser. N'oubliez pas qu'une entreprise est source de richesse pour le pays afin de financer les fonctions régaliennes de l'état".

Ensuite, comme un pic adressé aux gouvernements successifs qui n'ont trouvé comme seul remède que l'augmentation des prélèvements aux entreprises comme source de financement, Pierre Gattaz n'hésite pas à formuler "que l'inflation des taxes, tout le monde c'est le faire. Cela fait trente ans que le pays est dirigé comme ça. Nous on dit stop, les entreprises sont asphyxiées de taxes en tout genre, elles finissent par avoir peur, elles n'investissent plus et ne recrutent plus. Il y a une perte de confiance alors que la confiance est le moteur de l'économie. Nous comptons 116 milliards de taxe en plus par rapport à l'Allemagne et l'on vient tout juste de nous enlever 40 milliards sur trois ans." Force de propositions, il en profite pour esquisser ses solutions "simple" : "détaxer les entreprises, alléger le code du travail, de l'urbanisme et les normes notamment dans le bâtiment, et faire connaître à l'international nos entreprises."

Durant son intervention, Pierre Gattaz est revenu sur l'actualité du moment et notamment la conférence sociale qui a réunie une partie des partenaires sociaux et le gouvernement il y a quelques jours : "Cette conférence sociale a été constructive, elle a permis de partager un constat sur la situation économique difficile et des décisions ont été prise concernant l'investissement, l'apprentissage et l'épargne salariale. Le Premier Ministre, Manuel Valls, a montré un certain courage et un certain pragmatisme, il a montré que c'est dans l'action que le pays avancera".

Concernant les intermittents (qui avaient fait le déplacement à Nîmes pour évoquer leur situation), le Président du Medef a rappelé que le nouvel accord est "le fruit d'une négociation avec les partenaires sociaux. Il concerne 25% des intermittents les mieux payés. 75% ne sont pas concernés."

En clôture de son intervention, Pierre Gattaz a martelé une nouvelle fois que le chômage est et reste une "obsession pour le Medef. La France ne peut pas s'en sortir avec 11% de chômage et 3 millions de chômeurs. L'Allemagne a mis trois ans pour faire baisser le chômage. Nous proposons une vingtaine de verrous a supprimer. Chaque verrou comporte des milliers d'emplois. Ces solutions seront présentées prochainement à l'occasion de nos universités d'été."

Abdel Samari

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