Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 18.07.2014 - abdel-samari - 8 min  - vu 264 fois

PAYS D'UZÈS 19ème Festival nomade des Musiques du Monde "Autres Rivages", du 16 au 26 juillet 2014

Le 19ème Festival nomade des Musiques du Monde en Pays d’Uzès "Festival Autres Rivages" est de retour en 2014, du 16 au 26 juillet.

www.objectifgard.com vous propose de découvrir le programme complet :

Mercredi 16 juillet 2014/ Jardin de l’Evêché/ Uzès/1ère partie / 21 h : NEPAL SITARS

Sitars Classiques du Népal

Tara Bir.Singh Tuladhar joue à partir de l'âge de 20 ans et achève son master de musique classique au Sitar en 1974, en Inde. Il enseigne le sitar au"Padma Kanya Collège et Tribhuvan Université" pendant 32 ans et dans différentes écoles de musique pendant plus de 18 ans, tant au Népal qu'à l'étranger. Il est l'un des membres fondateurs du célèbre groupe de musique classique international du Népal "Sur Sudha", avec plus de 2000 concerts à son actif. Symbole vivant de la musique Népalaise dans le monde, il est l’un des joueurs de Sitar le plus novateur et important de sa génération au Népal, au même titre que Ravi Shankar en Inde. Il est aujourd’hui considéré comme le maître de Sitar parmi les plus raffinés. Il sera accompagné de son fils Satendra, Bir.Singh Tuladhar lui même Sitariste de talent de dimension internationale Il fait sa première tournée de concerts en Europe en 1994 avec son père puis au Japon en 1997. Depuis 2007, il a remplacé son père au sein du groupe "Sur-Sudha" et se produit chaque année en Europe, Japon, Thaïlande, Corée, USA. Mana Raja Nakarmi officiera pour sa part aux tablas indiens. Il commence à jouer au Tablas indiens à l'âge de 5 ans. Salué par de nombreuses récompenses comme le1er prix au « Solo Open Tablas Competition de Lalitpur », le prix du mérite à Singapour en 2003 et le « Bhasa people choice Award » en 2010. Il a à son actif différentes tournées en Europe, Inde et Singapour entre 1996 et 2010.Les musiciens Tara Bir.Singh Tuladhar, Mana Raja Nakarmi et Satendra Bir Singh Tuladhar sont de véritables ambassadeurs musicaux du Népal. Emissaires d'une tradition profondément marquée par une spiritualité résultant de la fusion entre Bouddhisme et Hindouisme, ils présentent un répertoire innovant et varié. Repoussant les limites du trio instrumental traditionnel classique, Népal Sitars transmet par son art virtuose et sa présence scénique un message universel de générosité et d'harmonie.

Mercredi 16 juillet 2014/ Jardin de l’Evêché/ Uzès/2ème partie/ 22 h : Taghi AGHBARI

L’ENSEMBLE DELGOCHA

Musique savante persane

Taghi Aghbari a été initié aux raffinements du chant persan à l’âge de 20 ans à Téhéran en Iran. Déjà il rêvait de rencontres musicales entre l’Orient et l’Occident. En 1980 il décide de s’installer à Tours et y découvre la technique vocale occidentale en prenant des cours de chant lyrique avec des artistes de l’opéra. Dans le même temps il fréquente les cours de chant sacré auprès de maîtres de la musique persane et reçoit un enseignement de chant oral comme l’exige la tradition. Ceci lui permet de conjuguer la technique occidentale et la sensibilité orientale. Dans les années 2000 il se perfectionne au « radif »le corpus musical iranien auprès du maître Mohamad Reza Lotfi. Depuis lors Taghi Akhbari travaille sur les différents modes et différentes traditions musicales. Son chemin a croisé ceux de l’ensemble Doulce Mémoire, Inès Bacan, Bartabas, Robert Wilson, Noir Désir et l’ensemble Béatus. L’ensemble Delgocha est né en 2007 d’une rencontre humaine et d’une passion partagée pour la tradition musicale d’Iran. Il réunit les élèves des grands maîtres encore vivants de cette tradition. La musique qu’il propose est un art précieux, de gens de goût. Bien qu’elle soit produite en concert, elle transgresse la dimension du spectacle pour se déployer et tisser des entrelacs d’une rare profondeur avec celui qui l’écoute.

Vendredi 18 juillet 2014 /Jardin de la Péran - St Siffret / 21h30 : ANISSA BENSALLAH

Hommage au monde

Brésilo-algérienne née en Haïti et élevée en français, Anissá Bensalah aura fait un grand détour musical avant de trouver la réponse à une grande interrogation : comment définir son identité quand on a grandi avec trois cultures ? Vrai pied de nez aux tenants de l'identité nationale, Anissá lance toutes ses vies sur scène et chante en portugais mais aussi en arabe et en français. Lors de ces fusions raffinées, son timbre de voix chatoyant dessine un panorama afro brésilien intrépide imaginant tout à la fois un forro fantasmé aux langueurs d’un coeur arabe et une déconstruction ciselée d’un jazz andalou en pays vaudou.Une réelle tentative explorative et exigeante d’ériger des ponts en découvrant des voies inusitées entre les cultures tout en observant un juste équilibre entre légèreté et profondeur, musique savante et populaire, danse et contemplation.A l’instar de son parcours incroyable, Anissa condense en elle la convergence de multiples racines qui s’entrelacent, se mêlent, nourrissent et éclosent dans une arborescence complexe étendue à un flamboyant plaidoyer en faveur des musiques du monde.Il arrive peu souvent de rencontrer des destinées labyrinthiques –aux contrastes a priori inconciliables -qui abordent des rivages insoupçonnés. Le concert d’Anissa Bensallah est un de ceux là.

Dimanche 20 juillet 2014 /St QUENTIN LA POTERIE/ Place de la Liberté : GALATA

Canto trallalero et Orchestra Baïlam d’Istambul

Galata est un projet musical qui embrasse tout à la fois la » Mediterranée orientale « et la tradition génoise du trallallero, une sorte de pont idéal entre la ville d’aujourd’hui et le vieux quartier génois de Constantinople, sur la Corne d’OR Autrefois Gènes la « Superbe » , la république maritime entretenait de nombreux rapports et des échanges commerciaux dans toute la Méditerranée et le Mer noire…*. Le projet « Galata » se veut être l’emblème d'une réalité vivante et de nouveau actuelle. L’Orchestre Bailam dans le projet de Franco Minelli explore et traduit en musique le caractère masculin de Gènes , au travers de la voix de Matteo Merli et du phénomène « Trallallero » cela pour faire suite à son précédent travail sur la voix féminine de « Lengua Serpentina ». Le projet « Galata « né en 2012 initié par l’Orchestra Bailam et le chanteur « Matteo Merli » a pour but de divulguer le trallallero. A la différence des ensembles polyphoniques comme la talentueuse « Squadra » bien connue en France, ce projet n’hésite pas à « contaminer » cette tradition vocale avec d’autres styles et genres musicaux , cela pour mieux bâtir un pont entre le passé et le présent et pour le plus grand plaisir du public. Le trallallero est partie intégrante de l’identité génoise…

Orchestra Bailam/ L’orchestre formé en 1989 propose un répertoire acoustique tourné vers la musique klezmer, les rythmes asymétriques de Balkans, la musique gréco-turque et arabe et leurs propres compositions pour un concert dynamique et divertissant typique des petits orchestres méditerranéens. En 1991 , ils enregistrent « Mamma li Turchi » en 2001 « Bailamme » en 2006 « Non occidentarlizarti « en 2007 « Lenga Serpentina » en 2009 « Harem Baila ».Ils ont mis en musique nombre de spectacles de théâtre (Butterfly Bazarn Moka Cabaret , Il mare negli per Chanceeventi ». En 2004 ils se produisent an Russie, Crimée, Sibérie et Turquie comme représentants pour la promotion culturelle de la ville de Gènes (capitale de la culture en 2004). Matteo Merli / Chanteur, auteur, illustrateur, il est le fils d’un « Cantastorie génois » bien connu Benito Merli dit « Bunni ». Il travaille pour des spots publicitaires et réalise également des fictions pour le cinéma. En 1998, il crée avec Aldo de Scalzi le P O G (Piccola Orchestra Genovese)Il donne vie à un projet de relance de la musique populaire une mixture intéressante faite de saveurs anciennes et modernes. Depuis 5 ans il tient la voix de ténor dans la Squadra di Genova ( trés appréciée en France) . En 2011, il fonde l’association culturelle (le chat noir) qui se charge de récupérer et de promouvoir la musique populaire ligure et génoise.

Mardi 22 juillet 2014/ Cour de la Mairie Aigaliers/ 21 h 30 : NAWAB ET LE MANTRA BAND

Musique Classique du Rajasthan

Nawab Khan appartient à la 8ème génération des Surs et Taals, une lignée de musiciens renommés dans les cours royales des Maharajas du Rajasthan.Très tôt pour transmettre cet héritage, il choisit un chemin peu usité. S’écartant des voies tracées par ses ainés qui pratiquaient le Sarangi, il tombe sous le charme du Santoor qu’il élit comme instrument de prédilection. Le Santoor est un ancien instrument doté de 100 chaînes attachées et originaire de Jammu-et-Cachemire. Il est joué avec une paire de baguettes en bois clair ou marteaux à deux mains. C’est un instrument délicat et sensible. Si l’apport artistique de sa famille habite le jeu de Nawab Khan, il est aujourd’hui plutôt reconnu par ses pairs comme A Santoorist, un compositeur, un expérimentateur et un thérapeute. Il approche la musique classique indienne au-delà d'un simple divertissement. Spiritualité et guérison par la musique sont les deux principaux aspects qu’il explore. S’imprégnant d’atmosphères créatives, il apporte un ressenti profond et authentique de la musique savante indienne ainsi qu’un regard éclairé sur le monde, Mais surtout, Il aspire à apporter une sérénité en exprimant une dimension spirituelle à travers la musique classique indienne. Un instant rareI… ll sera accompagné du Mantra Band constitué de trois musiciens de sa famille Shahid Khan, Salman Khan et Imran Khan

Jeudi 24 juillet 2014/ Place du Château/ Arpaillargues et Aureilhac/ 21h 30 : DEU FORRO NO SAMBA / TONHINO ALMEIDA

Bal Forro du Nordeste (Brésil)

Après une enfance à Euclide Da Cunha petite ville de Bahia au Brésil, Toninho Almeida arrive à Rio. Frappé par le bouillonnement de la mégapole, l’artiste naît et se révèle poète impulsif, comédien protéiforme et guitariste prolifique. Vient ensuite Sao Polo où la décadence de la dictature annonce l’effervescence culturelle, la liberté et l’éveil des consciences Il publie alors un recueil de poèmes et écume les scènes artistiques avec ses propres compositions. Ïl fait entre autre des premières parties de Gilberto Gil et devient professeur à l’Académie de musiques actuelles de Bahia. Puis il franchit l’océan et découvre la France. Paris puis Lille. Toninho Almeida fait partie de ces musiciens exploratifs au parcours sinueux et décrié au regard d’un itinéraire engagé, éruptif, souvent à haut risque. Mais ce n’est qu’au prix de longues années d’efforts que l’on peut réaliser un équilibre subtil entre racines et pays d’adoption. Ce concert « bal-guinguette » est un objet d’art non identifié et… un grand voyage vers la musique du Nordeste du Brésil : le Forro ! Inspiré des bals populaires de sa cité d’origine, Toninho Almeida nous livre un concert festif aux rythmes syncopés et des textes sensibles, incisifs dans lesquels le français et le brésilien se tutoient avec malice. Ce Deu Forro no Samba se nourrit d’influences musicales du nordeste brésilien (cantoria, repente, galope, embalada, xope, baiao, xaxado, coco, samba) mais se revendique aussi Forro sans frontières. Un moment de musique à la croisée des nouveau et ancien mondes reliés par un fil subtilement tissé de poésie, d’humour et de tendresse. Douglas Marcolino (Accordéon - voix), Roberval Moutinho ( Zabumba - Voix) Roberto de Oliveira ( Basse-Voix) Flora de Vincenho (Clavier-Voix) Mehdi Bennadji (Batterie)

Samedi 26 juillet 2014 /Arènes camarguaises de Remoulins/ 21h30 : CUMBIA ALL STARS (Pérou) /La Chicha Amazonienne

Le Cumbia All Stars est le digne héritier de la grande lignée des projets du Buena Vista Social Club ou de El Gusto. Ils proviennent des groupes légendaires de Cumbia péruvienne (Juaneco y su Combo, Los Mirlos, Los Diablos Rojos, Los Destellos..) et, après 40 ans, ils se retrouvent enfin pour jouer ensemble la musique qu’ils ont eux-mêmes créée ! Ce mouvement musical est un phénomène qui remonte à la fin des années soixante au Pérou. Produit de l'environnement effervescent d'une décennie de libertés redécouvertes, il voit le jour dans les villes reculées de l'Amazonie, parmi les enfants des immigrants qui ont donné naissance à un genre mu sical qui fait maintenant partie intégrante de l'identité péruvienne : la Cumbia Guaracha, la Cumbia Amazonienne ou tout simplement la Chicha. C.A.S.est un voyage à la découverte de ce son original de mélodies délirantes à la guitare virtuose, de dissonances et de rythmes saccadés. Sans concessions majeures que celles que le temps aurait pu imposer, C.A.S., retourne aux racines de la Cumbia Péruvienne en la modernisant. Les membres de C.A.S. sont parmi les fondateurs de ce style musical et en concert, ils interprètent les chansons les plus emblématiques et les trésors oubliés du répertoire de la «Chicha». Ils sont pour la première fois en Europe du sud cet été 2014 pour apporter un son nouveau, dansant et envoûtant à leurs aficionados initiés et autres découvreurs d’ailleurs attirés par les rythmes festifs et… psychédéliques de la Cumbia Amazonienne! LUCHO CARRILLO (VOIX) / LUCHO REYES (GUITARE) / HECTOR BUSTAMANTE (GUITARE) / MANUEL PECHO (BASSE) /DANTE

Contact : AUTRES RIVAGES : Autres.rivages@wanadoo.fr

Abdel Samari

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