Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 17.07.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 142 fois

GARD Cotisations socialistes : un grand déballage qui tombe à point nommé

Photo d'illustration DR/

Une chose est sûre : Emeric Bréhier, responsable de la tutelle de la fédération PS du Gard, aura eu de la lecture dans le TGV qui l'a conduit ce matin à Nîmes. Dans le Midi Libre d'aujourd'hui (seulement édition de Bagnols et d'Alès, NDLR) un article intitulé "Les mauvais payeurs" fait le récapitulatif des élus PS qui n'ont pas honoré leurs cotisations à la fédération gardoise pour l'année 2013 et celle qui leur reste à payer pour 2014.

Consumée par les querelles intestines - qui a valu le déclenchement d'une information judiciaire sur les comptes de la fédération et une mise sous tutelle de Solférino - ce grand déballage en irrite certains. Parmi ces mauvais payeurs, la palme revient à Patrice Part, député et ex-maire de Laudun-l'Ardoise, avec 9 444 euros d'arriérés : " j'ai clairement dit à la fédération que je ne paierai plus mes cotisations tant que je n'aurai pas l'assurance de leur utilisation. Je n'ai bénéficié d'aucune aide de la fédération. D'ailleurs j'ai constaté que les sommes réclamées étaient en constante augmentation et que les déficits se creusaient". A Bagnols, les dents sont plus grinçantes et les langues perfides s'interrogent sur l'origine de la fuite : "on nous traite de mauvais payeurs, alors qu'une des conditions fixées par Stéphane Tortajada, ex-premier fédéral, était que nous réglions nos cotisations pour être investis aux municipales".

Objectif Gard.

Détourner les regards 

Ces règles ont-elles vraiment été respectées ? Non, si l'on en croit ces chiffres. Fraichement élu maire de Blauzac, Denis Bouad qui se retrouve avec un arriéré de 2 354 euros pour 2013 a tout de même été soutenu par son parti aux municipales.

Pour 2014, "nous avons envoyé un RIB pour que la fédération échelonne les paiements, ce qui n'a toujours pas été fait. D'ailleurs pour les cotisations 2014, nous avons jusqu'au 31 décembre pour les payer je ne vois pas pourquoi on parle de cette année", ajout-on du côté de Bagnols. A qui profite cet épanchement dans la presse ? Joint par téléphone, le premier fédéral déchu se défend d'en être à l'origine. Si transparence n'est pas toujours vérité, certains militants ne se privent pas de commenter : "dans le fond qui cela intéresse ? Ca détourne surtout l'attention et on oublie les véritables problèmes (…) Ca a juste foutu un beau bordel", commente-on du côté des militants socialistes.

Coralie Mollaret

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