Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 17.07.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 103 fois

TCSP Catherine Bernié-Boissard, Conseillère municipale de Nîmes, écrit au commissaire enquêteur ...

D.R/

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Catherine Bernié-Boissard, Conseillère municipale de Nîmes et Nîmes-métropole a écrit le 7 juillet au commissaire enquêteur, en tant qu'élue de la Ville et de l’Agglomération,  à propos de l'extension de la ligne 1 du TCSP.

www.objectifgard.com vous propose de prendre connaissance de l'intégralité du courrier :

"Monsieur le Président,

En ma qualité de conseillère municipale de la Ville de Nîmes et de conseillère d’agglomération de Nîmes Métropole, je souhaite présenter les remarques suivantes au sujet du projet d'extension du TCSP autour de l’Écusson. Je conteste la priorité accordée à l'extension envisagée.

En effet, le coût prévisible de cette opération (28 Millions d'euros TTC pour 2,2 kms, soit un coût très supérieur à la moyenne française) apparaît exorbitant au regard de l'utilité sociale et urbaine de l'extension.

Les flux majeurs de circulation à Nîmes, comme le montrent les études de la Communauté d'agglomération elle-même, se situent d'Ouest en Est. Un Transport en commun efficace devrait desservir le CHU, les grands établissements scolaires, et bien entendu la gare SNCF, qui accueille les TGV jusqu’au moins en 2020. Ce projet va délibérément à l'encontre de la multimodalité des transports, préconisée par toutes les lois récentes, et en particulier lois Grenelle 1 et 2. Tout en prétendant desservir le centre-ville, ce qui peut être fait au moyen de de navettes non polluantes et mieux adaptées à la voirie , l'extension du TCSP isole un peu plus les grands quartiers périphériques de Pissevin et Valdegour jusqu'au Chemin-Bas-d'Avignon et au Mas-de-Mingue.

En définitive, ce projet reflète une vision auto-centrée du développement urbain, qui ne parvient même pas à revitaliser le cœur de la ville, si l'on se réfère aux inquiétudes récurrentes des commerçants.

Il n'apporte aucune solution aux problématiques identifiées d'accès à la ville-centre, en provenance des communes de l'agglomération, aux heures de pointe, ni de désenclavement des 26 autres communes de Nîmes-Métropole.

La seule justification de l'extension de la ligne 1 réside dans l'évaluation de la fréquentation quotidienne de la portion réalisée. Or, aucune statistique émanant d'une autorité indépendante ne vient confirmer le chiffre de 7000 usagers /jour environ, avancé par la seule entreprise délégataire TANGO ...

On ne peut dans ces conditions, valider le projet.

De plus, on ignore les avis des institutions partenaires : État, Conseil Général, Conseil régional notamment, sur le projet lui-même et a fortiori leur contribution au financement.

C'est pourquoi j'émets un avis fortement défavorable à ce projet d'extension."

Abdel Samari

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