Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 29.07.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 102 fois

GRAND SUD Le Croix-Rouge au secours des autorités civiles et militaires

Le préfet du Gard Didier Martin et le président de la Croix-Rouge Zyltam. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Depuis 2006, l'Etat et le conseil général se sont dotés de la plus grande plate-forme logistique de la Croix-Rouge du sud de la France. L'objectif : renforcer le travail de la police et des gendarmes en cas de sinistre ou d'accident.  

Vêtus de rouge et beige, les bénévoles de la Croix-Rouge attendent patiemment le préfet du Gard… "Vous êtes bien sages", reconnait avec humour le président de la Croix-Rouge du Gard, Marc Zyltam. Hier, Didier Martin et son directeur de cabinet ont passé en revu les troupes et le matériel de la plate-forme logistique de la Croix-Rouge, chemin du Bachas à Nîmes. Le plus grand dispositif de l'association dans tout le sud de la France, capable d'intervenir de Nice à Perpignan.

Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

Avec 800 bénévoles, 24 remorques et autant de camions spécialisés pour chaque intervention, la Croix-Rouge est sollicitée sans cesse par les autorités. "Nous avons passés des conventions avec la gendarmerie, la police et bientôt avec la préfecture pour officialiser une coopération déjà effective… Récemment nous sommes intervenus à Saint-Paulet lorsque la tornade a dévasté un camping et à Roquemaure pour aider les secours", poursuit Marc Zyltam.

Gard : la culture du risque

Accident de la circulation, catastrophe naturelle ou disparition de personne, "dans le Gard, il y a une vrai culture du risque qui est la conséquence des situations dramatiques partagées ensemble, comme pendant les inondations de 2002", rappelle le président de la Croix-Rouge. Et pas facile, lors d'un sinistre de prendre en charge des dizaines voir des centaines de personnes. "Il faut un minimum de confort pour éviter d'ajouter du stress à une situation déjà dramatique qui engendrerait de la violence", poursuit le responsable associatif. Produit pour l'hygiène, vêtements propres, intimité des dortoirs et espace pour enfants… Rien n'est à négliger.

Les 2 000 postes de secours dans le Gard, notamment à l'occasion de la feria et des saisons estivales au Pont-du-Gard, permettent à l'association de financer ses employés et son matériel très couteux. Créée en 2006 à l'initiative de l'Etat et le conseil général, la collectivité attribue à l'association une subvention de 47 000 euros par an. Une modique somme au vu du travail réalisé et à l'investissement inestimable des bénévoles.

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio