Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.07.2014 - christian-cartoux - 3 min  - vu 292 fois

TORO SEPT Triomphe de Juan Bautista dans les Arènes de Beaucaire

La Feria de Beaucaire 2014, s’est résumée à une journée taurine, comprenant une classe pratique le matin et une corrida l’après-midi.

Les empresas avaient décidé de reconduire les toros d’El Torero (origine Juan Pedro Domecq) qui l’an passé avaient permis aux trois toreros de triompher. Dimanche, les toros de Salvador Domecq, dont les poids piste (500 kg en moyenne) ont paru majoré par rapport à la physionomie du bétail. Presque tous prirent une seule pique, se révélant sans relief dans le 3ième tercio, et guère plus collaborateurs face à la rejoneadora. Corrida où les toreros firent tout le boulot !

A noter la présence devenue traditionnelle dans notre région (merci monsieur le Préfet) à proximité des arènes d’une quinzaine d’anti-corridas qui firent du bruit et vociférèrent jusqu’au 5ième toro. Quatre d’entre eux sont entrés dans les arènes, manifestant lors de la lidia du premier toro avant d’être délogés manu militari.

Capture d’écran 2014-07-30 à 13.28.37

Léa Vicens belle et excellente cavalière, qui temple avec bonheur les charges de ses adversaires. Seule une légère bousculade avec son second toro. Quelques fois elle manque un peu de précision dans ses poses. Elle entame la lidia de son 1er toro aux cornes raccourcies qu’elle aspire dans le sillage de sa monture avant de lui poser deux rejones de castigo traseros (en arrière).

Elle brinde sa première pose de banderilles aux manifestants (Olé). Puis elle pose 4 autres avec des succès divers (à noter une belle pose al violin) avant de terminer le tercio par deux courtes. A la mise à mort, elle effectue un pinchazo, un tiers de lame, une entière en place et descabello. Applaudissements pour la jeune cavalière. Elle sut intéresser le 4ième  guère plus armé, avant de mettre deux rejones de castigo de côté après un premier essai avorté ! Cinq poses de banderilles mises avec la satisfaction du travail accompli, mais sans le résultat escompté. Ensuite, viennent deux courtes et deux roses avant une lame 3/4 tombée au final. Oreille.

Juan Bautista dessine quatre véroniques et une 1/2 face à son 1er toro. Bien qu’il reçoive qu’une seule pique, le toro d’El Torero chute à plusieurs reprises. Il force l’arlésien à toréer à media altura (mi-hauteur). Le maestro sait économiser son adversaire pour réaliser une faena agréable des deux mains, templée, enrichie de molinetes, passes cambiadas (changées) et autres circulaires. Il termine par des naturelles sur les deux cotés.

Une épée en metisaca (épée gardée en main par le torero qui pénètre et ressort dans le même mouvement), une entière suit en bonne place. Oreille. Juan Bautista convie dans sa vuelta un petit garçon, Kevinito, qui ébauche quelques jolis mouvements de cape sur le sable beaucairois. L’arlésien  reçoit son second toro par des véroniques de rodillas (à genoux), des chicuelinas et une ½. Excellent quite de Jean-Baptiste par véroniques, tafalleras et une ½. La faena brindée (dédiée) à Angel Peralta, commence à genoux et à se poursuit sur le coté droit. Elle valorise les qualités techniques du diestro. Bien construite, elle permet à Jean Baptiste de signer trois séries de naturelles, agrémentées de détails délicats. Seul ombre au tableau, le comportement de l’opposant. Avec la rapière, il réalise une entière contraire al recibir. Oreille avec pétition de la seconde.

Roman Perez, devant son public, reçoit le 3ième toro par d’agréables capotazos (véroniques, chicuelinas et ½ véronique). Après une monopique au cheval, (seul toro de l’après-midi qui s’exprima en poussant des deux cornes). Roman brinde à Juan Bautista sa faena qui s’avère sincère à droite mais distante à gauche. Une entière avec l’épée après un pinchazo. Oreille.

Face au terne sixième toro, Roman l’accueille correctement avec la cape. Le toro se collètera deux fois avec le cheval, mais sans s’employer, recevant de légères piques. La faena se résume à un festival de passes et à toujours autant de difficultés pour le torero à s’imposer avec la main gauche. Au final une entière caida (tombée). Vuelta.

Christian Cartoux

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