Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 31.07.2014 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 542 fois

GARD Hubert Yonnet, le plus ancien éleveur de toros de France s'est éteint. Réactions de vos responsables politiques

Photo : Jeunes Aficionados nîmois.

Une figura connue de tous. Hier, le plus ancien éleveur de toros de combat en France s'est éteint à l'âge de 87 ans. Ancien directeur d'arènes et président de la confrérie des Gardians, le Camarguais restera une figure emblématique du monde taurin.

Réactions des politiques

Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes : "L'emblématique éleveur de toros de combat du Pays d'Arles, Hubert Yonnet, a dédié sa vie aux traditions camarguaises. Issu d'une dynastie enracinée en Camargue, il fût le symbole de cette double tradition de la course camarguaise et de la corrida. Il est le seul ganadero à avoir lidié des toros à Madrid, Séville et Barcelone. Une partie de son important élevage est d'ailleurs issu de celui de la ganaderia de la grande Conchita Cintron qui honora Nîmes de sa présence en 1991. Au nom du Conseil Municipal, je veux rendre hommage à cet homme de valeur, amoureux de sa terre et de ses traditions et transmettre de respectueuses pensées à sa famille, ses proches et toute l'aficion".

Corentin Carpentier, président des Jeunes Aficionados nîmois et des Jeunes UDI du Gard : "Hubert Yonnet est parti, son romantisme et son amour du toro bravo avec lui. Lui qui a tant donné aux aficionados, à la tauromachie par sa vision de celle-ci, et de la bravoure nécessaire du toro de combat. Depuis gamins, il a fait briller des étoiles en forme de toro au-dessus de la Bélugue pour des milliers d’enfants de Camargue que nous sommes ! Merci pour cela monsieur Hubert Yonnet, et Adieu... Hommage des Jeunes Aficionados nîmois à un homme d’exception".

Françoise Dumas, députée et conseillère municipale d'opposition : "Avec la disparition de Hubert Yonnet, Arles mais aussi Nîmes et le monde taurin, viennent de perdre une de leurs figures emblématiques. Président de la Confrérie des gardians, éleveur de taureaux de combat et directeur des arènes d'Arles pendant de nombreuses années, il incarnait la Camargue. La forte personnalité de cet homme bon et généreux, lui avait permis de perpétuer l’héritage humain et naturel de son pays et de s’en faire l’ambassadeur. Sa plus belle reconnaissance avait été d’être le premier éleveur de taureaux de combat français à fournir une corrida madrilène, en 1991. J’adresse à sa famille et ses proches mes plus sincères condoléances tout en étant convaincue que ses combats pour nos traditions demeureront grâce à son impulsion initiale".

M. Paulin, membre du bureau de Nîmes Métropole, délégué aux traditions et relations internationales : "C’est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition du ganadero Hubert Yonnet. Romantique du toro bravo, il a par sa rigueur de sélection, et son amour du toro, fait rêver plusieurs générations d’aficionados. Héritiers de la plus ancienne ganadéria française, il a ouvert les portes des arènes d’Espagne aux élevages français, avec en point d’orgue la première présentation de toros français dans les arènes de Madrid en 1991, ou encore l’indulto du grand Pescaluno en 2002 à Lunel. Au-delà de ses immenses qualités humaines, ce fut également un fervent défenseur de notre patrimoine et de nos traditions. Hubert Yonnet s’est engagé avec force dans la protection de notre territoire avec la création du Parc Naturel Régional de Camargue, ou encore à la présidence durant de nombreuses années de la confrérie des gardians. C’est donc avec une forte pensée pour son épouse Françoise, sa famille ainsi que pour son mayoral Olivier Faure, que nous souhaitons rendre hommage à ce grand homme du monde taurin. Adessias Monsieur Yonnet, et que vive encore longtemps votre héritage : l’amour de la Camargue et du Toro bravo".

Coralie Mollaret

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio