Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.08.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 102 fois

SENATORIALES Le PS dans les starting-blocks

Simon Sutour, sénateur du Gard. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

La rentrée politique est incontestablement marquée par les sénatoriales. Bouclée depuis plusieurs semaines, la liste du tandem PS Sutour/Perrigot entend bien conserver ses deux sièges le 18 septembre.

Solidaire du gouvernement Hollande qui enregistre des niveaux d'impopularité records, le sénateur PS sortant Simon Sutour se dit "serein", à l'approche des élections sénatoriales du 18 septembre. Avec une première conférence de presse en mai pour lancer sa campagne, le parlementaire ratisse le terrain et a arrêté depuis plusieurs semaines sa liste*.

On y retrouve dans l'ordre : Simon Sutour ; la sénatrice sortante Françoise Laurent Perrigot ; le maire sans étiquette de Vergèze René Balana ; le maire sans étiquette de Saint-Marcel-de-Careiret Carole Bergeri et Alexandre Pissas, maire de Tresques. Si le PRG n'est pas présent, "un accord national conclu pour que le parti nous soutiennent", précise Simon Sutour. Quant aux écolos et communistes, aucune entente n'a été possible  : "Les communistes voulaient la deuxième place dans le Gard, c'était hors de question", glisse l'élu. Avec cet échiquier électoral dense et l'impopularité du gouvernement qui prévoit des réductions des dépenses pour les collectivités (11 milliards sur la période de 2015/2017, NDLR)… Le climat n'est pas très favorable au parti socialiste. A droite, le sénateur-maire et candidat à sa propre succession Jean-Paul Fournier se frotte les mains et tente de faire décrocher un deuxième siège à l'UMP... Même si le parti caporalisme a les siennes avec le maire UDI d'Uzès qui menace de faire cavalier seul.

Pour maximaliser ses chances de conserver les deux sièges, Simon Sutour compte sur "son bilan" : "je suis tout le temps sur le terrain, je tiens régulièrement informé les élus de mon travail. Je ne sors pas du chapeau… Par exemple, nous avons alléger les contraintes de la loi ALLURE en ce qui concerne la mise en place des plan locaux d'urbanisme qui devaient se faire dans les trois ans (…) Je suis là pour la défense des collectivités et ensemble, nous pourrons faire en sorte que le montant des économies soient revues à la baisse ou étalées dans le temps".

*Les listes doivent être déposées le 8 septembre en préfecture.

Coralie Mollaret

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