Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.08.2014 - tony-duret - 3 min  - vu 203 fois

NÎMES OLYMPIQUE – AC ARLES-AVIGNON 2-2. Inespéré !

Nîmes Olympique - AC Arles-Avignon. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La roue tourne. Après l’égalisation concédée dans les dernières minutes il y a quelques semaines contre Dijon, c’est Nîmes, cette fois, qui a joué un mauvais tour aux voisins d’Arles-Avignon qui auraient dû tuer le match à plusieurs reprises. Grâce à ce point arraché, les crocos restent toujours invaincus !

Entrée en matière ratée des crocos. Au milieu de terrain, Parpeix perd son premier ballon récupéré par Ouaamar qui avance seul pour servir Larsen Touré en profondeur. Le puissant attaquant, seul face à Michel, ne se prive pas d’inscrire le premier but de son équipe d’un tir sous la barre au bout de 33 secondes ! 0-1. C’est la douche froide aux Costières mais les crocos vont très vite tourner la poignée de l’eau chaude. Sur un coup franc de Parpeix, une tête de Maoulida oblige Thomas Bosmel à une jolie parade. Le ballon revient sur Nouri qui frappe en force du gauche. Bosmel détourne à nouveau le tir qui rebondit sur son poteau (5’). Koura aussi aura l’égalisation au bout du pied. Idéalement servi par Nouri et seul face au gardien, il croise trop sa frappe (22’). Il va falloir s’en remettre au pilier, au buteur des Costières, Toifilou Maoulida, pour qu’une tête puissante, sur un caviar de Cissokho, fasse trembler les filets adverses (25’). 1-1. La fin de cette première mi-temps est marquée par l’expulsion de Cissokho qui aurait commis un mauvais geste sur Bocaly (38’). Difficile à juger d’autant que les deux joueurs resteront l’un et l’autre à terre de longues minutes. C’est à cet instant que naissent les premières échauffourées de ce derby pourtant commencé dans un bon esprit. Durant les cinq minutes d’arrêts de jeu de cette première période, Hammar rate l’immanquable à dix mètres en ne cadrant pas son tir devant un Mathieu Michel qui n’avait pas bougé (45+2’).

Le public est venu nombreux pour soutenir le Nîmes Olympique. Photo Tony Duret

Décidément, Arles-Avignon réussit plutôt bien ses entames de match. Après un joli une-deux dans la surface nîmoise, Touré marque un doublé en trompant Michel d’un extérieur que le portier nîmois freine sans parvenir à le stopper (48’). 1-2. Pourtant réduits à dix contre onze, les nîmois vont avoir une belle occasion d’égaliser par Maoulida qui, une fois n’est pas coutume, va manquer une occasion en or en envoyant son ballon dans les tribunes (63’). A partir de cet instant, ayant peut-être compris qu’ils devaient tuer le match pour éviter de prendre un but sur un contre, les joueurs d’Arles-Avignon vont maîtriser leur sujet. Ils font tourner le ballon, dribblent, chambrent un peu, s’amusent face à une défense nîmoise moyenne et un Sartre fatigué qui avait, ce soir, davantage les jambes de Jean-Paul que de Romain. Mathieu Michel, lui, va être impérial. Comme souvent depuis le début de ce championnat. Il repoussera d’innombrables tentatives de Touré, d’Hammar, de Van Kessel… Si les joueurs de Stéphane Crucet avaient été moins individualistes, Nîmes repartait avec une valise. Et ce qui devait arriver arriva… Dans les arrêts de jeu, les crocos obtiennent un coup-franc bien placé, plein axe, à 20 mètres. Robail s’élance et trompe Bosmel (90+2). 2-2. Les 7 624 spectateurs sont fous de joie. Joli happy end quelque peu gâché par un mauvais geste de Touré sur Kovacevic. Il prendra un rouge mérité (90+4). Les explications se poursuivront dans les vestiaires avant que le calme ne revienne.

Les réactions :

Toifilou Maoulida en conférence de presse. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Stéphane Crucet : « Bis repetita… On a combien d’occasion en seconde mi-temps ? Cinq ? Six ? Chacun a voulu être le sauveur. On ne peut s’en prendre qu’à nous. Ca fait trois fois cette saison. Sur le banc, cette égalisation, on la sentait. C’était un vrai derby ce soir et parfois deux-trois claques ça ne fait de mal à personne ».

Toifilou Maoulida : « On a vu les valeurs nîmoises : beaucoup d’engagements, beaucoup de duels. Ce point va être important pour la suite du championnat. En face, ils pouvaient nous tuer mais Math’ Mich’ a fait un bon match. L’objectif de ne pas perdre à domicile tient toujours. A onze contre onze, on aurait eu beaucoup plus de chance de gagner. Sinon, pour moi, ça se passe bien aux Costières qui ne demandent qu’à vibrer. Sur ma bandelette, ce soir, j’avais écrit : ‘Bienvenue à la petite Melia Harek’ qui est née aujourd’hui ».

José Pasqualetti : « J’ai une équipe qui ne lâche rien même quand les causes semblent perdues. J’avais déjà beaucoup de respect pour mes joueurs mais quand je vois leur abnégation ce soir… Ce point va nous faire du bien psychologiquement. Sur la fin du match, j’ai horreur de ce qui s’est passé. Je ne suis pas l’entraîneur d’une équipe de voyous. Je ne citerai pas de noms mais tu as des joueurs en face qui insultent en permanence. Si c’est ça le football… »

Tony Duret

Tony Duret

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