Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 18.09.2014 - elodie-boschet - 2 min  - vu 270 fois

ALÈS Gaz de schiste : le silence plane sur le permis de la Plaine d'Alès

Sébastien Espagne et Claude Taton. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

Le permis exclusif de recherches d’hydrocarbures de la Plaine d'Alès inquiète le collectif anti gaz de schiste Basta ! Gaz. En février dernier, la société Diamoco Energies a déposé une demande de prolongation du permis. Aujourd'hui, cette requête reste sans nouvelles.

Délivré à la société Bridgeoil par arrêté du 1er mars 2010, le permis de la Plaine d'Alès, valable 4 ans, est arrivé à expiration le 2 avril dernier. Entre-temps, en octobre 2010, Bridgeoil avait demandé au Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, la mutation du permis auprès de la société Diamoco Energies. En l'absence de réponse dans un délai de quinze mois, la demande a été rejetée implicitement, laissant pour seul titulaire la société Bridgeoil.

Et pourtant, c'est la société Diamoco Energies qui a formulé la demande de prolongation du permis. "Sachant que la mutation des droits de propriété entre les deux sociétés n'est pas effective, on s'interroge", expliquent Claude Taton et Sébastien Espagne, membres du collectif.

Des questions sans réponses

Pour tenter d'en savoir un peu plus sur les aspects juridiques de cette mutation et la validité de cette demande, le collectif anti gaz de schiste a adressé des courriers au Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ainsi qu'à la Préfecture et au Conseil général du Gard. "Nous n'avons eu aucun dialogue. C'est le silence complet. Nous nous posons beaucoup de questions quant à la maîtrise du Ministère sur cette histoire de permis", confie Sébastien Espagne.

Les députés des circonscriptions concernées, Fabrice Verdier et Christophe Cavard, "n'ont pas eu de réponses non plus", assure Claude Taton. Par ailleurs, Basta ! Gaz a également demandé au Ministère de rejeter explicitement la demande de prolongation, afin de mettre un terme définitif à l’existence de ce permis. "Le silence des autorités est une forme de mépris à notre égard. Nous n'existons pas", déplorent les anti gaz de schiste. 49 communes du département sont concernées par le périmètre de ce permis, qui s'étend sur une surface de 503 km² entre le sud d’Alès et la frontière ardéchoise.

Elodie Boschet

Elodie Boschet

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