Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 21.09.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 128 fois

GARE A L'OBJECTIF Inondations : la culture du risque

Sur la départementale 22, une voiture accidentée après les intempéries. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard

Sur la départementale 22, une voiture accidentée après les intempéries. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard

Cette semaine, l'actualité a été marquée par les violents orages qui se sont abattus dans le sud de la France… Dans le Gard, une personne a disparu tandis que quatre campeurs ont péri dans l'Hérault. 

Traumatisant. Un fois de plus, notre territoire a été le théâtre d'un épisode cévenol d'une rare intensité.  "Dieu merci, le bilan humain est moindre que ceux de nos voisins", introduit le préfet Didier Martin. Dans l'Hérault, quatre personnes sont mortes et deux ont disparu dans un camping qui a dû faire face à une montée subite des eaux, après une rupture d'embâcle. Dans le Gard, un homme de 72 ans a été porté disparu. Selon des témoins, le sexagénaire  connaissait des difficultés pour regagner son domicile en traversant un pont. "Dire que c'était de l'imprudence, c'est un mauvais procès. Les habitants de Saint-Laurent-le-minier ont été surpris par la montée rapide des eaux", explique le colonel Poty qui a remarqué que "les voitures accidentées ne sont pas immatriculées dans le Gard".

Le constat du colonel, conforte le président du conseil général Damien Alary sur "la culture du risque" que possèderaient les Gardois. "La prévention faite depuis 12 ans (date des inondations de 2002 qui ont fait 23 morts, NDLR) a payé et je suis certain que nous sommes en-dessous du nombre de victimes que nous aurions pu avoir", assure l'élu départemental. "La communication et les SMS envoyés par les pouvoirs publics ont aussi permis d'alerter les familles en amont pour qu'elles puissent prendre leurs dispositions", ajoute Jean Denat, vice-président du conseil général.

Dans le Gard, 35% de la population et 65% des entreprises sont installées en zone inondable. Des dégâts matériels sont importants dans le secteur du Vigan et plus particulièrement sur la zone industrielle, inondée, qui a contraint l'entreprise Jallatte à mettre ses salariés au chômage technique. A Alès, “la digue a cédé et en une heure, tout était inondé. C’était plus violent qu’en 2002“, affirme le maire Max Roustan.

Préparée ou non, les habitants n'en restent pas moins choqués, comme ce Sommièrois, gérant de deux restaurants dans le centre-ville.

Didier Martin a chargé ses sous-préfets d'aider les municipalités à établir des dossiers de catastrophe naturelle le plus vite possible afin de reléguer ces épisodes orageux de septembre au rang des mauvais souvenirs.

Coralie Mollaret

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