Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.09.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 329 fois

NÎMES Acte de vandalisme à l'école Jean Moulin

Acte de vandalisme à l'école de Jean Moulin. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Hier matin, la directrice de l'école élémentaire de Jean Moulin, dans le quartier du Chemin-bas-d'Avignon, découvre avec stupeur trois trous béants dans le mur du couloir qui mène aux dortoirs des enfants. Un acte de vandalisme de trop qui a du mal à passer.

L'année dernière, une table avait été mise en place par la mairie juste derrière ce mur, donnant sur un terrain de football en plein cœur du quartier Chemin-bas. Très vite, une bande de jeunes investit les lieux, de jour comme de nuit, et s'affaire à détériorer les lieux sans raison apparente. Pendant un moment, certains grimpent sur les toits de l'école pour récupérer les ballons des enfants. "Ils ont commencé par faire des barbecues au charbon, et ont enflammé les poubelles, un vélo ainsi qu'un arbre" précise la directrice de l'école. Ensuite, ils donnent des coups dans les portes et effraient les enfants. Plusieurs fois, elle prévient les pompiers ainsi que les gendarmes, mais cela n'empêche pas les individus de persister. La directrice demande à la mairie de faire retirer cette table qui avait visiblement incité ces jeunes à trainer autour de l'école. C'est ce mécontentement qui aurait poussé ces jeunes à commettre un acte d'une telle violence ce weekend.

"Les premières victimes sont les enfants"

A l'aide de barres à mine, une dizaine d'adolescents perce le mur à trois reprises, dont un trou de plus de 30 cm, jusqu'à atteindre l'intérieur de l'école pour y faire passer des bouts de bois enflammés, "probablement dans l'intention de faire brûler l'école" dénonce la directrice. Un acte de vandalisme inouïe qui ne trouve pas d'explication, si ce n'est la suppression de cette table, et qui aurait pu avoir de lourdes conséquences. Les services de la mairie ont aussitôt rebouché ces trous. Pas moins de 66 enfants entre 2 ans et demi et 6 ans sont élèves dans cet école dont la directrice déplore un manque de moyen évident. "On aimerai avoir un système de vidéosurveillance ou de sécurité plus efficace, mais ce n'est pas la priorité de la mairie de Nîmes" nous dira la directrice. Afin d'alerter les gens du quartier, un sit-in sera organisé vendredi après-midi dans la cours de l'école. Une enquête est menée par les services de police pour tenter d'identifier notamment des traces d'ADN sur les barres à mine trouvées à proximité des lieux.

Baptiste Manzinali

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