Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 10.10.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 175 fois

INONDATIONS "Le pire est sans doute à venir"

Alerte Rouge sur le département du Gard. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Selon Jean Denat, vice-président du Conseil Général, alors que le calme semble être revenu, "le pire est sans doute à venir". Certaines zones du département sont actuellement coupées du monde.

Les pluies enregistrées ce matin dans le département sont "inédites et n'ont rien à voir avec celle des semaines dernières" a amorcé Jean Denat lors du point-presse donné en fin de matinée. L'effet de ruissellement des eaux ce matin a crée une accumulation d'eau sur bons nombres de communes où la liaison routière est coupée. A 13h, 24 routes étaient submergées, 5 routes inondées et 9 ponts submergés. Alors qu'une accalmie est enregistrée actuellement, permettant aux transports scolaires d'évacuer les enfants des collèges, les épisodes orageux devraient reprendre aux alentours de 17h. Les autorités prévoient des inondations par débordement, notamment concernant le Vidourle et le Vistre dont la crue est imminente. Le Conseil Général enregistre 250 personnes mobilisées sur les routes pour afficher une signalétique d'urgence et mettre en place les dispositifs de sécurité. Jean Denat a tenu a souligné la "violence des dégâts  notamment sur le pont de Dions" où les services du département n'ont pas pu intervenir.

Météo-France s'est trompé sur les annonces d'hier soir

Alors que Météo-France indiquait des intempéries sur le nord d'Alès, du côté de Bessèges et de Saint-Ambroise, "finalement aucune goutte d'eau" a annoncé le vice-président du CG, en rappelant la "fragilité des prévisions qui nécessitent de s'adapter en permanence aux changements". A Uzès, pas moins de 300 millimètres d'eau sont tombées ce matin, et il est impossible de récupérer les enfants des établissements scolaires uzétiens à l'heure actuelle. Pour autant, M. Denat a rappelé qu'ils étaient en sécurité à l'intérieur des enceintes scolaires, "c'est sur le trajet que c'est risqué. Il est préférable qu'ils restent dans leurs écoles". Les moyens de communication mis en place ont permis de contacter par SMS 21 000 familles gardoises concernant la situation des transports scolaires et de leur demander d'être vigilant. "Il est plus dangereux de prendre son véhicule et de s'engager sur les routes que de laisser son enfant à l'école" a t-il ajouté.

Sur l'ensemble du département, une centaine de mise en sécurité ont été effectuées, une quarantaine de sauvetage ainsi qu'une dizaine d'hélitroyage depuis ce matin. Les épisodes orageux des dernière semaines ont engendré des coûts à hauteur de 5 millions d'euros pour les routes, 50 millions pour les barrages et 14,7 millions aux structures communales. "Si la situation se généralise, on va vers une catastrophe" a déclaré M. Denat.

Baptiste Manzinali

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