GARD Henry Douais et Jean Denat unissent leurs intérêts… qui peuvent parfois diverger !
Ce soir, le président de la CCI de Nîmes et le directeur de la Segard ont signé une convention de partenariat pour faciliter l'implantation des entreprises dans le Gard.
Ils le concèdent tous les deux, les choses se sont précipitées… Ce soir, le directeur de la Segard (société d'aménagement du territoire pour le conseil général) Jean Deant a signé une convention de partenariat avec la CCI de Nîmes, au parc Georges Besse. Dans quelques jours, le maire de Vauvert devrait officiellement revêtir le costume de président du conseil général du Gard, suite à l'élection de Damien Alary à la tête de l'exécutif régional. Et si l'idée d'un partenariat germait, elle n'avait pas été formalisée par un acte juridique. C'est désormais chose faite : la chambre consulaire et la société d'économie mixte (78% du capital détenu par le conseil général, NDLR) vont oeuvrer, autant que faire se peut, pour l'implantation des entreprises sur notre territoire.
"Malgré les inondations nous restons un territoire attractif, c'est bien connu. Mais les possibilités foncières le sont beaucoup moins", fait valoir Jean Denat, "il faut que chacun arrête de travailler de son côté pour favoriser l'implantation des entreprises (…) Nous, nous avons une vision complète de l'offre foncière". Publique dans son capital, la Segard met en avant son fonctionnement qui relève du droit privée : "en 14 mois nous avons réaliser des bâtiments pur l'entreprises Crouzet d'Alès. Nous sommes très rapides pour répondre à la demande". Les propos sont acquiescès par Henry Douais qui ne manque pas de rappeler "l'accompagnement de la chambre consulaire auprès des entreprises. Nous fabriquons les outils de la décision en réalisant des études, un business plan et nous les aidons dans la recherche de clients". Et d'évoquer en novembre "le premier salon de la Silver économie au Parc des expositions. Nous inciterons les entreprises à venir s'installer ici".
Si les deux partenaires s'entendent à merveille, leurs intérêts peuvent parfois diverger. C'est notamment le cas sur le sujet de l'implantation d'un village de marques à Gallargues, situé à 10 kilomètres de Vauvert. Si Jean Denat y est favorable, le projet n'est pas du goût d'Henry Douais. "Nous cheminons", sourit l'élu… Avant d'entendre la répartie d'un Henry Douais tout aussi en forme : "nous, nous freinons !".
Lire aussi : VILLAGE DES MARQUES : Henry Douais appelle les commerçants à “se mettre en ordre de guerre !”
Coralie Mollaret
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