Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.10.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 232 fois

FAIT DU JOUR Des producteurs aux consommateurs : « Lo Païs », le nouveau commerce nîmois qui fait fureur

Chantal et Christine devant le commerce "Lo Païs". Tony Duret / Objectif Gard

Des produits sains et de saison, fraichement sortis de terre, proposés toute l’année aux consommateurs : c’est le concept d’un nouveau commerce, « Lo Païs », qui a ouvert ses portes à Nîmes, il y a quinze jours, au 137 avenue Jean Prouvé (juste à côté de BS diffusion). Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30, cet espace d’une centaine de mètres carrés met directement en relation les producteurs avec les consommateurs. Pour preuve, les quatorze producteurs locaux membres de l’association effectuent un roulement quotidien pour gérer le commerce. Le jour de notre reportage, c’est Christine, une productrice de figues venue de Saint-Mamert-du-Gard, et Chantal, une apicultrice située près d’Uzès, qui tenaient la boutique. « On est ravies, témoigne Chantal. Ca démarre très fort et les gens sont contents. Beaucoup nous ont dit qu’un tel endroit manquait à Nîmes. Et pour nous, ça nous permet de parler de notre travail et d’être en contact direct avec le client ».

Photo Lo Païs. Tony Duret / Objectif Gard

Dans les allées, les fruits et légumes, produits stars du commerce, prennent évidemment beaucoup de place. Mais on trouve aussi du miel, du vinaigre, de la viande, du fromage, du pain, du vin… Que des produits de saison : « C’est le résultat de notre travail dans nos petites exploitations familiales », reprend Chantal. Obéissants à la charte des boutiques paysannes (Lo Païs signifie le paysan, NDLR), les producteurs remplissent les rayons plusieurs fois par semaine mais des produits partent plus vite que les autres : « La viande, le fromage et les légumes », assure Christine. Question prix, ils sont fixés par les producteurs eux-mêmes mais ils restent à l’écoute des clients : « On nous dit que les fruits et légumes sont un peu chers, on va voir ce que l’on peut faire », réfléchit Chantal qui explique qu’un pourcentage des ventes est prélevé pour assurer le bon fonctionnement du commerce qui semble avoir de beau jour devant lui.

Tony Duret

Tony Duret

A la une

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio