Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 25.10.2014 - elodie-boschet - 3 min  - vu 129 fois

SAMEDI DE RIRE Des enfants à la corrida et les orages sont de retour

Samedi de rire. La rédaction revisite les commentaires des lecteurs.

Samedi de rire. La rédaction revisite les commentaires des lecteurs.

Entre ceux qui ont de l'humour, ceux qui sont narquois et ceux qui manifestent haut et fort leur désaccord, les lecteurs d'Objectif Gard ont tous leur façon bien à eux de réagir à nos articles. Cette semaine, toutes les humeurs se sont exprimées, sur des sujets où les points de vue ont pour habitude de diverger.

Il y a dans la vie des personnes qui n’ont peur de rien. Robert Babeau, psychanalyste de son état, en fait partie. Dans un article sur le rapport des enfants à la corrida, l’homme a osé déclarer que la corrida n’aurait pas "d’effet traumatique" pour l’enfant si celui-ci "est accompagné d’un adulte bienveillant pour le rassurer". Des propos insoutenables pour les anti-corrida. Robinson Gracia s’indigne : "Amener un enfant à ce genre de spectacle c’est lui montrer comment torturer un animal et l’apprendre à tuer, pour le plaisir, car en voyant les parents se réjouir, l’enfant pense que c’est bien. L’enfant deviendra un tueur potentiel". Ben oui, forcément !

Pierre Limouzin, à son tour, fait une proposition très sérieuse à ce brave Robert Babeau : "Monsieur, il est temps que vous grandissiez enfin, et pour cela je vous propose de vous accompagner lors de la mise à mort dans l’arène, mais aussi dans tous les abattoirs de la région pour que votre enfant intérieur qui semble n’avoir plus la parole depuis bien longtemps en vous, puisse grandir en toute sécurité, accompagné d’un adulte bienveillant pour le rassurer… Chiche !". Pas sûr que l’enfant intérieur de Robert Babeau accepte cette délicate proposition.

Au micro du dernier "Gare à l'objectif", les lecteurs ont également pu faire la connaissance de Jérémie Boulet, responsable des Jeunes du FN dans le département, mais aussi responsable de la communication à la mairie de Beaucaire. Ce qui nous vaut une réaction de Claude Dubois : "J’ignorais que le FN était une agence d’intérim pour militants zélés. M Boulet, chômeur sans doute, distributeur de tracts pendant la campagne électorale, est le cinquième militant du FN embauché par la mairie de Beaucaire depuis mars 2014. Ce parti qui se veut pourtant différent des autres, embauche massivement les copains, souvent sans formation, à des postes qui exigent d’avoir des compétences". Mais enfin, qui a dit que cette bande de potes n'avait pas de véritables compétences ? Et puis de toute façon, comme le dit Reboussier, c'est partout pareil : "Denis Claude, vous dites que la mairie est une agence d’intérim pour militants mais regardez à Nîmes le personnel municipal (...)

Vous parlez piston ? Regardez le recrutement des chargés de mission du groupe UMP…" Moralité de l'histoire : "Quand on monte à l’échelle il faut avoir la culotte propre", dixit Denis Claude, pour citer un sage proverbe antillais.

Parmi les autres actualités de la semaine, il ne fallait pas manquer non plus le conseil municipal d'Alès. Après les inondations de septembre, la révision du Plan local d'urbanisme - un sujet qui fâche du côté de l'opposition -, est revenue sur la table. Edouard, l'un de nos fidèles commentateurs, réagit : "Le financeur des campagnes de M. Roustan, le promoteur Dhombres, va-t-il pouvoir construire en zone inondable ? Avec la complicité active de la municipalité actuelle, cela semble probable. Chercher la morale dans la gestion alésienne, revient à chercher une aiguille dans le gardon en crue". Peut-être faudrait-il profiter de l'accalmie pour la trouver, cette fameuse aiguille. Nous vous souhaitons bon courage dans vos recherches Edouard.

Elodie Boschet

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