Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.10.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 331 fois

FAIT DU JOUR La Capitelle, la couveuse d’entreprises au service des talents Gardois

Gwladys Thielland, entrepreneur à l'essai, avec sa conseillère Angela Frugone. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Créée en 2000, la couveuse d’entreprises la Capitelle a vu défiler dans ses locaux de la rue de l’Hostellerie à Nîmes (juste à côté de la mutuelle Adrea) de nombreux entrepreneurs. Depuis 14 ans, la Capitelle a accompagné 409 créateurs d’entreprises, ce qui a généré un chiffre d’affaires HT de 2.500.000€. Chiffre encore plus impressionnant : le taux de pérennité de 3 à 5 ans après la création d’une entreprise est de 94%.

Seulement, pour intégrer la couveuse, il faut un projet solide comme l’explique Sylvie Zuliani, conseillère à la Capitelle : « Il faut bien plus qu’une idée. Il faut avoir travaillé son projet, avoir étudié le marché, les éventuels clients, les lieux de commercialisation. On ne se lève pas le matin avec une idée et on vient à la Capitelle ». Le parcours d’intégration n’est néanmoins pas compliqué : le candidat – qui ne doit pas encore avoir créé l’entreprise et qui ne doit pas non plus être salarié à temps complet - remplit un dossier, le perfectionne si besoin avec les conseillers et le présente devant une commission. En quelques jours, celle-ci donne son verdict et, si c’est positif, le candidat change de statut : il devient entrepreneur à l’essai.

Dès validation de son dossier, celui-ci bénéficie du numéro Siret de La Capitelle. Ainsi, il peut entreprendre les premières démarches. En parallèle, la couveuse d’entreprises l’aide sur d’autres aspects : « On est là en appui, précise Sylvie Zuliani. On propose deux 1⁄2 journées de formation par mois dans des domaines divers comme le marketing, la comptabilité, le droit commercial, la protection sociale... A cela s’ajoute un rendez-vous par mois pour faire le point sur l’avancée de l’entreprise du couvé ». Ce dernier est aidé pendant un an mais, s’il ne se sent pas prêt, il peut renouveler son contrat deux fois soit trois ans au maximum. Après il devra voler de ses propres ailes. Pour bénéficier de toutes ces aides, des assurances, des cotisations (...), l’entrepreneur à l’essai verse environ 85€ par mois. Mais le jeu semble en valoir la chandelle. Sylvie Zuliani se souvient : « On a eu de belles réussites. Je pense par exemple à l’entreprise Mondial Propreté, une société de nettoyage de locaux. Le patron n’est parti de rien à l’époque. Et puis, on aide des entreprises qui ont des domaines d’activité très variés : une agence de communication, une maison d’édition, une esthéticienne... ».

Gwladys Thielland, elle, a créé Alizarine Déco, une société spécialisée dans la décoration d’intérieur. « J’ai sollicité la Capitelle parce que je n’avais pas de financement au départ. Et puis, cette structure a déjà un comptable, des avocats… Pour le moment, ça se passe beaucoup mieux que je pouvais le penser. J’ai dépassé mon prévisionnel », se réjouit la jeune entrepreneuse. Actuellement, 45 entrepreneurs sont épaulés par la couveuse d’entreprises la Capitelle.

Tony Duret

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