Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 08.11.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 231 fois

NÎMES Jean-Marie Cavada à l'Université d'automne du Mouvement Européen

Jean-Marie Cavada, président du Mouvement Européen et Ivo Goldstein, ambassadeur de la Croatie. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Ce matin, Jean-Marie Cavada était présent à l'Institut Dalzon en ouverture des Universités d'automne du Mouvement européen. L'homme politique a rappelé les enjeux politiques de l'Europe de demain et s'est exprimé sur l'immigration.

"Chacun a des droits et des devoirs, du côté des immigrants comme des Etats" a rappelé Jean-Marie Cavada lors du point presse à l'Institut Dalzon. Le président du Mouvement Européen n'a pas hésité à critiquer vivement les politiques européennes menées par la France, en soulignant "la mollesse et la couardise dont elle font preuve. Il faut cherche dans notre fiscalité et dans les nouvelles technologies pour apporter des solutions. La France n'a jamais eu une bonne politique d'immigration et cela peut parfois expliquer la tentations des jeunes sur le radicalisme." À ses côtés, Yvan Lachaud, qui connait bien l'Institut Dalzon ou il a officié en tant que professeur, a été justement questionné sur le rapport des jeunes envers l'Europe. Le président de Nîmes Métropole a déclaré être "très heureux que M. Cavada est organisé ces Universités d'automne. Je crois que l'Europe n'est plus à intégrer chez les jeunes, ils la vivent comme une Europe du protectionnisme. Pour eux, Rome ou Barcelone, c'est à côté, c'est comme Nîmes."

"Nous devons tenir à bout de bras le projet de l'humanisme dans la mondialisation" Jean-Marie Cavada

Accompagné de l'ambassadeur de Croatie Ivo Goldstein, dernier pays à avoir rejoint les rangs des pays membres de l'Union Européenne, celui s'est exprimé sur la place de l'Europe dans le monde en soulignant ; "Avant d'y être intégré, nous nous sentions déjà européen. À 28, elle sera plus forte". De son côté, M. Bernet, président de la section Gard du Mouvement Européen a conclu le point presse en s'exprimant sur les cultures locales, "nous voulons montrer que l'Europe, c'est aussi défendre les cultures locales et les traditions, la viticulture. L'Euro-septicisme est fort, donc nous allons au contact des oppositions, c'est ce qui nous intéresse aussi : confronter nos idées".

Baptiste Manzinali

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