NÎMES "C'est très compliqué de s'exprimer quand on est dans l'opposition", regrette Françoise Dumas
A défaut de se faire entendre au conseil municipal, la députée Françoise Dumas a modifié sa stratégie en convoquant la presse la veille de cette assemblée :"On nous laisse tellement peu de temps d'intervention...", déplore-t-elle. Avec Catherine Bernié-Boissard, qui, souvenez-vous, avait rejoint son camp lors des dernières municipales, Françoise Dumas pointe un certain nombre de problèmes qu'elle attribue à la majorité Fournier. "Depuis 2001, la ville est gérée de la même manière. Les inégalités perdurent. Les gens ont de plus en plus de difficultés à vivre à l'intérieur de la ville". Un constat d'échec pour la députée socialiste qui note que les efforts vont dans un seul sens :"On peut toujours faire des économies. Je m'étonne de la manière dont les deux collectivités (mairie de Nîmes et Nîmes Métropole, NDLR) ont été organisées. Il y a plusieurs cabinets et aucune décision de mutualisation".
Avant de laisser la parole à Catherine Bernié-Boissard, Françoise Dumas évoque la demande de mise en place d'une mission d'information et d'évaluation au sujet des inondations :"Nous voulons associer les comités de quartier et les habitants à cette culture du risque. Je ne vois pas pourquoi cette demande serait refusée", lance, optimiste, la députée. La question sera à l'ordre du jour demain matin.
De son côté, Catherine Bernié-Boissard est plus indulgente avec la mairie que son alliée et ne comprend pas que les collectivités qui représentent 9% de la dette soient sollicitées à hauteur de 22%, "surtout que le potentiel financier est très faible à Nîmes. Seulement 46% des Nîmois paient l'impôt et 70% des ressources proviennent de l'impôt. Donc tout pèse sur les épaules des contribuables". Mais bon, l'indulgence a ses limites : "Dans les cantines nîmoises, on a un tarif de repas à 12€ alors que la moyenne française est entre 6,5€ et 7,5€. Par quel mystère paie-t-on deux fois plus que la moyenne nationale ?" Et de passer en revue le musée de la romanité, la réforme territoriale et la dette de la ville qu'elle estime à plus de 300 millions d'euros... D'autres motifs d'insatisfaction pourraient bien voir le jour dès demain matin.
Tony Duret
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