Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 25.11.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 481 fois

RÉGION La startup Noospher, créée par 4 gardois, réinvente la boîte à idées

Les gardois Christophe Salvadori, Jean-Sébastien Wallez, Alexandre Guigues et Laurent Allard composent l'équipe Noospher (Photo : DR) - Picasa

L’idée ? « Numériser la bonne vieille boîte à idées, la rendre accessible à tout le monde, partout, tout le temps, gratuitement. » Il fallait y penser.

Nous sommes en 2012. Jean-Sébastien Wallez, étudiant à l’Université de Nîmes et membre d’une association étudiante, fait face à une problématique : « je me suis posé la question de savoir comment recueillir les idées et les suggestions des étudiants. »

Quatre gardois plein d’avenir

De là est né le projet Noospher, qui tient son nom de la théorie de Vladimir Vernadsky. Le penseur désignait par le terme « noosphère », la « sphère de la pensée humaine ». Ici, il s’agit d’un réseau social où tout le monde peut lancer sa boîte à idées et suggérer des idées, gratuitement. « Par exemple, n’importe quelle ville pourra lancer sa boite à idées sur Noospher. De cette façon, si une personne se dit qu’il faudrait un passage piéton à un endroit dangereux, elle pourra suggérer cette idée, depuis son téléphone ou son ordinateur, directement dans la boite à idées de la ville », explique le fondateur. La boîte à idées 2.0 plaît, et fait partie en novembre 2013 des lauréats du concours des 101 Projets, organisé par les PDG de Free, Meetic et Vente-privée.com.

Entretemps, Jean-Sébastien, 24 ans, s’est entouré d’Alexandre Guigues, 29 ans, « l’administrateur et le financier de l’équipe », ancien directeur d’agence bancaire, de Laurent Allard, 23 ans, « directeur artistique du projet », et de Christophe Salvadori, 42 ans, « le développeur » expérimenté.

Tous sont soit gardois soit nîmois d’origine, et ont choisi la pépinière d’entreprise Business Innovation Center (BIC), à Montpellier, pour poser leurs bagages. Tout sauf un hasard : « le BIC a été désigné meilleur incubateur mondial en 2007, et 4e mondial en 2014, détaille Jean-Sébastien Wallez. C’est le seul incubateur dans le top 10 mondial. C’est une structure très sélective, on a eu la chance d’être acceptés, c’est une proposition qui ne se refuse pas ! »

« On a fait partie des 5 startups françaises sélectionnées dans notre catégorie »

Un peu plus de deux ans après le début du projet, Noospher se développe : « on a lancé la version Beta le 8 octobre, indique Jean-Sébastien Wallez. On est en cours de développement, on est en train de conclure des partenariats, nos premiers utilisateurs affluent. » Pour autant, « on est toujours en mode garage, nous n’avons pas encore levé de financements », note le fondateur.

Pas de quoi empêcher l’équipe de Noospher de se faire remarquer en participant au Web Summit de Dublin début novembre : « On a fait partie des 5 startups françaises sélectionnées dans notre catégorie, explique Jean-Sébastien Wallez. C’est un salon mondial, 20 000 participants, plusieurs milliers de startups, des journalistes et des investisseurs du monde entier. »

Alors forcément, l’équipe « en retire des contacts privilégiés avec bon nombre d’investisseurs internationaux, et un gain de légitimité important ici, en région. »

Prochaine étape, « Le Web », la grand-messe parisienne de l’innovation numérique, qui se tiendra du 9 au 11 décembre. Enfin, ça, c’est si Noospher rassemble assez de votes : « On a démarré la compétition en début de semaine, et on est maintenant dans le top 3, se félicite Jean-Sébastien Wallez. Mais seul le premier est qualifié. »

Vous pouvez voter ici pour « propulser Noospher sur la scène parisienne. »

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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