A côté d'un sapin paré de ses plus belles guirlandes, les Jeunes Actifs ont tenu ce mercredi à la permanence de l'UMP une réunion intitulée : "des idées pour ma ville". Le principe : inviter les jeunes à exposer "leurs problèmes et solutions qui pourraient changer la vie quotidienne des Nîmois", martèle le responsable Guillaume Vergnes, histoire d'éviter les débats idéologiques, très loin du pragmatisme que requiert les affaires de la cité. Pour ce faire, trois adjoints au maire - Richard Tibérino en charge de la sécurité ; Laurent Burgoa, en charge des quartiers ; Daniel-Jean Valade en charge de la culture - sont venus relever les idées pertinentes. Dans le public, une trentaine de militants, jeunes et moins jeunes… Inès, une étudiante en médiation du patrimoine qui a voyagé outre-Atlantique se lance : " je vois bien un énorme crocodile rouge à Nîmes. Une oeuvre contemporaine, réalisée par un artiste local, qui deviendrait un symbole fort de la ville et permettrait de renforcer son attractivité, comme le 'I Love New York". L'idée audacieuse, l'est peut-être trop pour cette retraitée qui n'a toujours pas digérée les années Clary : "ah non surtout pas rouge !". Daniel-Jean Valade met plusieurs bémols à cette proposition : "très souvent ces monuments sont dégradés par des tags". De plus :  "il y a déjà un musée éclaté dans la ville (…) Sur le Jean-Jaurès on peut voir la colonne carrée en mémoire des rapatriés d'Algérie". Pas certains que le concept soit vraiment le même…

Trompe l'oeil

Au rayon des problèmes : l'état des routes "abominable" et les tags sur les façades des quartiers. Gilles alerte : "Il y a des trous de partout, des nids-de-poule ! J'ai vu des gens se casser la figure". Richard Tibérino, réagit aussitôt : "A Nîmes, nous avons 800 km de voirie. Je me flagelle mais, honnêtement, on aura jamais toute la voirie impeccable". Et de pointer le rôle des comités de quartiers à qui la ville attribue "100 000 euros par an pour des petits travaux de proximité". Quand aux tags : "nous réfléchissons à la réalisation de trompe-l'oeil, cela se fait dans d'autres villes. (…) Et j'en connais un qui pourrait le faire gratuitement, c'est le maire", ajoute Richard Tibérino, faisant allusion au métier de peintre en lettres de Jean-Paul Fournier… Une idée pour occuper son temps libre après ce qu'il a annoncé être son dernier mandat ?

Coralie Mollaret

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