Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 13.12.2014 - abdel-samari - 2 min  - vu 113 fois

INTEMPÉRIES Les assureurs estiment à 1,8 milliard d’euros les dégâts matériels sur l’année 2014

Photo d'illustration

Entre le 26 novembre et le 1er décembre 2014, le Sud de la France a de nouveau subi des épisodes pluvieux conséquents qui ont généré des dommages aux habitations, aux véhicules, aux commerces et aux entreprises. Les départements les plus touchés ont été le Var, le Gard, l'Hérault, l'Aude et les Pyrénées Orientales. L'Association française de l'assurance évalue à 50 000 le nombre de sinistres déclarés avec un coût des dommages assurés qui s'établit entre 180 et 220 millions d'euros.

Tempêtes, orages, pluies, grêle, inondations : de très nombreux épisodes climatiques ont touché la France tout au long de l’année. Au total, les assureurs estiment à 1,8 milliard d’euros les dégâts matériels occasionnés par les intempéries sur les onze premiers mois de l’année 2014.

Les travaux menés par l’Association française de l’assurance ont montré que sur vingt ans, entre 1988 et 2007, le coût moyen des événements naturels indemnisés par les assureurs était de 34 milliards d’euros, soit environ 1,5 milliard d’euros par an. Ce coût moyen pourrait être amené à progresser fortement si aucune mesure de prévention n’était prise.

Pour Bernard Spitz, président de la FFSA et de l’AFA, et Pascal Demurger, président du GEMA et vice-président de l’AFA : « Les événements climatiques en 2014 ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux assurés, certains d’entre eux ayant été touchés à plusieurs reprises. Tout au long de l’année les assureurs se sont mobilisés sur le terrain pour accompagner les sinistrés dans les démarches à accomplir dès la survenue des dommages. Face aux catastrophes naturelles, la prévention reste la meilleure des réponses. C’est pourquoi la profession a notamment créé, en 2012, l’Observatoire National des Risques Naturels (ONRN) qui permet à tous les acteurs de la prévention de partager leurs connaissances au service d’une meilleure gestion des risques.»

Abdel Samari

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