Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.12.2014 - tony-duret - 1 min  - vu 156 fois

FUSION DES RÉGIONS "Un sabordage de 3ème classe" pour Jean-Paul Fournier

Jean-Paul Fournier, sénateur-maire de Nîmes. D.R/C.M

C'est une déception de plus pour le sénateur du Gard Jean-Paul Fournier. Ce mercredi 17 décembre, le maire de Nîmes a suivi en spectateur impuissant le vote de l'Assemblée Nationale pour une France divisée en 13 entités territoriales, validant ainsi la fusion entre la région Midi-Pyrénées et le Languedoc-Roussillon. "Un sabordage de 3ème classe", pour le sénateur Gardois qui exprime son mécontentement dans un courrier adressé à la presse :" Je regrette profondément que le Premier ministre ait engagé la procédure d’urgence sur un projet de loi qui va inscrire nos territoires pour les 50 ans à venir. De l’annonce du premier ministre, en avril, à la décision, seulement 8 mois, sans aucune concertation, se sont écoulés. Pourtant, la précédente réforme territoriale de 2010 avait été le fruit de débats longs et d’un processus qui avait duré plus de 24 mois".

Remonté contre les députés Gardois, Jean-Paul Fournier leur reproche leur :"attitude munichoise" et "d’avoir vendu le Languedoc Roussillon sur l’autel d’une réforme qui ne fera aucune économie et qui devrait même engager des coûts supplémentaires au début de son application". Avant de conclure :" Sur toute la ligne, le processus a été raté. Le gouvernement n’est plus audible sur la question des territoires. La suppression, puis le maintien, des départements en est la preuve la plus flagrante. Désormais, le Parlement va se pencher sur les compétences de chaque échelon, étape qui aurait du être, à mon sens, la mère de toutes les batailles. Politiquement, les élections départementales seront un moyen concret de sanctionner le gouvernement et son incompétence".

Tony Duret

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