Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 04.01.2015 - tony-duret - 3 min  - vu 220 fois

NÎMES OLYMPIQUE – AS MONACO 0-2. Le miracle n’a pas eu lieu

Toifilou Maoulida surveillé de près par la défense monégasque. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Devant 10 495 spectateurs, les crocos se sont inclinés 2-0 sur des buts de Bernardo Silva et de Valère Germain. Malgré une réelle volonté des Nîmois d’aller de l’avant, ils n’ont rien pu faire contre des monégasques solides, en place et expérimentés. Un match de coupe de France qui, on l’espère, redonnera confiance aux Nîmois pour la deuxième partie de championnat.

La hiérarchie aura été respectée dans cette première période. Allez, Nîmes aura peut-être inquiété Monaco pendant deux minutes, soit la première et seule occasion Nîmoise de cette mi-temps. Après un bel échange entre Nouri et Cordoval, Hsissane se retrouve à une dizaine de mètres de Stekelenburg. Excentré et à bout de course, le milieu de terrain tire au-dessus (2’). Mais les joueurs de Leonardo Jardim vont rendre coup pour coup. Dans la minute suivante, après un corner, Martial frappe du gauche au ras de la barre transversale de Gallon. D’autres corners stressants de Moutinho viendront donner un peu de frissons aux supporters Nîmois.

Nîmes Olympique - AS Monaco. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Mais le match s’éteint quelque peu. Monaco a la possession du ballon et les crocos défendent comme ils peuvent. Tout va changer à la 33eme minute sur une ouverture géniale de Carvalho qui atterrit sur Bernardo Silva parti à la limite du hors-jeu. Seul face à Gallon, il ouvre la marque facilement d’un tir croisé et permet à son équipe de mener. 0-1.

La fin de la première mi-temps sera totalement acquise aux Monégasques qui se contentent de faire tourner le ballon. On notera un sursaut Nîmois à la dernière minute par une frappe non cadrée de Maoulida, par ailleurs en position de hors-jeu.

10 495 supporters pour cette belle affiche. Photo Tony Duret / Objectif Gard

La deuxième mi-temps repart sur de meilleures bases pour les crocos. Plus virulents, battants, c’est encore Hsissane qui se créé la première occasion d’une reprise de volée qu’il envoie dans les nuages (51’). L’intention est là. Quelques minutes plus tard, c’est Briançon qui tente sa chance à 30-35 mètres. Sa frappe prend la direction de la lucarne mais Stekelenburg veille au grain (58’). Ocampos aura, lui, l’occasion de doubler la marque pour Monaco mais sa tête est repoussée par Gallon sur sa ligne (60’). Briançon, en réussite sur sa première frappe, retente la même après une bonne interception. Il faudra une jolie parade de Stekelenburg pour empêcher l’égalisation Nîmoise (63’).

Les crocos saluent les supporters. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Les crocos poussent. Mendy, tout juste entré en jeu, négocie parfaitement son premier ballon puisqu’il élimine son adversaire direct et tire en force. Ce diable de Stekelenburg est encore bien placé et repousse (76’).

Les joueurs de José Pasqualetti ont laissé passer leur chance. D’autant que Monaco, avec expérience, ressert les rangs. Les dernières occasions seront Monégasques : Ferreira Carrasco qui élimine Gallon mais qui ne parvient pas à frapper derrière (86’), une reprise du gauche de Germain qui passe au-dessus la barre (87’) et, enfin, le but presque anecdotique de Valère Germain, parti à la limite du hors-jeu, et qui fusille Gallon à bout portant. 0-2. (90+4’) Monaco était tout simplement plus fort.

Les réactions :

Leonardo Jardim, entraîneur de l'AS Monaco. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Leonardo Jardim : « C’est une victoire importante après un match difficile à cause du terrain. Et c’était aussi le premier match après la reprise. Je crois que l’équipe n’est pas à 100% mais on a fait un bon match. L’adversaire jouait avec beaucoup d’intensité. Si on ne joue pas ce match de façon solide, on le perd ».

José Pasqualetti : « J’ai un tout petit peu de déception mais j’attendais surtout mes joueurs sur le contenu. Dans les intentions, j’ai vu des choses meilleures. Ce match doit nous servir de base. Monaco a des joueurs de très grand talent. Ce n’est pas facile de les bouger et je vous rappelle qu’ils sont dans les 16 meilleures équipes du monde. On a les occasions, c’est pour ça que je suis un peu déçu mais ça donne de l’espoir pour la suite.

Anthony Briançon : « Il y avait une très belle équipe en face, bien structurée. On a fait ce que l’on a pu. Ca va très vite dans les 30 derniers mètres et défensivement c’est costaud. On y a cru jusqu’au bout mais je n’ai pas de regrets. Peut-être qu’avec un gardien plus petit, l’une de mes frappes rentrait. A nous de nous servir de ce match pour la suite. On ne démérite pas. Et puis, on a senti un public soudé, c’est super beau ! »

Tony Duret

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