Incroyable mais vrai. Les écologistes du Gard abordent la campagne pour les départementales sous le signe de l'union. Finies les engueulades dans les salles de réunion feutrées où les invectives par voie de presse… Les élus du territoire ont cette fois trouvé un terrain d'entente avec certains de leurs militants plus intransigeants vis à vis du gouvernement. Le 15 décembre, pas moins de 87 % des adhérents ont validé une première listes de candidats pour les départementales des 22 et 29 mars. On y retrouve notamment, Geneviève Blanc sur Alès 1 ou Bérengère Noguier sur le canton d'Uzès. Le parti a aussi entériné sa stratégie à la grande majorité : "l'autonomie contractuelle", c'est-à-dire une étude canton par canton des éventuelles alliances avec les partenaires de gauche.

L'objectif des écologistes est à la fois de conserver leurs trois conseillers généraux et de maintenir le conseil départemental* (ex-conseil général) à gauche. Sur la même ligne que leurs partenaires, les verts veulent conserver la clause générale de compétence qui élargit le champs d'action de la collectivité dans le domaine du développement économique ou de la culture : "l'intervention dans des domaines facultatifs est signe fort d'une volonté politique de répondre aux attentes de la population gardoise". Et de tacler la droite qui "a clairement annoncé qu'elle n'interviendrait plus dans ces domaines facultatifs, comme l'aide au développement économique et à l'emploi, d'une importance pourtant cruciale au vu du taux de non-emploi que connait notre département".

*Depuis la réforme des cantonales du 17 mai 2013, le conseil général se nomme à partir de mars 2015 “conseiller départemental” et leurs élus : “conseillers départementaux”.