Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 23.01.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 314 fois

DÉPARTEMENTALES 2015 Debout la France "faire mieux qu'aux européennes"

Jacques Armando, président départemental de Debout la France, présente ses voeux. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Le parti souverainiste et gaulliste Debout la France a jusqu'au 16 février pour constituer ses listes sur les sept cantons gardois visés.

Jacques Armando, président départemental de Debout la France, présentait ses vœux hier soir au Cheval Blanc. Anciennement intitulé Debout la République, le parti se revendique comme l'alternative entre l'UMP et le FN. "Nous sommes le septième parti politique français" précise son secrétaire départemental Jacques Cimetière. Et il espère peser dans la balance pour les prochaines élections départementales. Si rien n'est décidé encore, tous les candidats n'ont pas été choisis à l'heure actuelle, Debout la France souhaite présenter des listes sur sept cantons gardois, dont deux à Nîmes et un à Marguerittes. Jacques Armando, le président départemental, se veut optimiste : "Nous voulons couvrir le maximum de canton. On en saura plus d'ici février, mais on espère faire mieux qu'aux européennes". Le parti avait obtenu environ 3 %, et vise pour ces élections 5 %.

Rétablir le service militaire

Jacques Armando, président départemental de Debout la France, présente ses voeux. (photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Considérant que les valeurs de la République ont été bafouées suite aux derniers attentats, c'est un "patriotisme serein" que souhaite retrouver le parti, qui s'oppose aux stigmatisations et aux amalgames fait ici et là. "Notre alternative est rassembleuse, nous voulons une France forte où il fait bon vivre." ajoute M. Armando. À l'intégration, il préfère "l’assimilation", et ajoute : "La population musulman fait partie de la France, on doit vivre en harmonie ensemble." Au programme du parti, améliorer l'équipement des gendarmeries, repenser le système éducatif "qui ne cesse de se dégrader", restaurer le vouvoiement à l'école, et rétablir le service militaire. "On paye cash sa suppression" estime Jacques Armando. "Il faut des propositions républicaines qui transcendent les partis dominants".

Si pour le moment, Debout la France n'est pas en mesure de présenter suffisamment de candidats pour atteindre l'objectif des sept cantons gardois, les prochaines semaines devraient être décisives pour ce parti qui se veut rassembleur.

Baptiste Manzinali

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