Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 30.01.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 135 fois

ARAMON Centrale EDF : Patrice Prat demande à Manuel Valls et Ségolène Royal de repousser la fermeture à 2020

D.R/ Centrale EDF Aramon.

D.R/ Centrale EDF Aramon.

Suite à l’annonce en fin d’année dernière de la fermeture de la centrale EDF au fioul d’Aramon pour début 2016 au lieu de 2023, le député Patrice Prat demande au gouvernement de se positionner.

Il a ainsi pris la plume il y a quelques jours pour écrire au Premier ministre Manuel Valls et à la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal.

« Rien ne pourrait justifier que le Gouvernement ne fixât pas ses conditions »

Dans ces lettres, dont le député a révélé le contenu hier, Patrice Prat estime qu’ « en tant qu’élus, nous ne pouvons pas gérer ce dossier par la seule ‘lorgnette’ du groupe EDF (qui a annoncé la fermeture, ndlr). Il serait anormal que le Gouvernement ne témoignât pas davantage d’intérêt et n’exerçât pas son influence sur les choix stratégiques de ce fleuron industriel français alors qu’il siège dans ses instances ! »

Continuant sur le même ton, Patrice Prat dénonce « la brutalité avec laquelle EDF gère aujourd’hui ce dossier, notamment en annonçant en catimini le projet de fermeture de cet outil performant début 2016 » et le fait qu’ « encore une fois, certains élus nationaux, par leur inertie, laissent se propager, dans une opinion publique déjà très lasse et particulièrement déboussolée, l’idée que le pouvoir serait impuissant face aux difficultés économiques. »

Le député, après avoir rappelé que « l’Etat siège dans les instances de cet opérateur public de l’énergie », prévient que « rien ne pourrait justifier aux yeux des acteurs publics du territoire et des salariés du site d’Aramon que le Gouvernement ne fixât pas ses conditions à cette fermeture. »

« Je vous demande de vous saisir énergiquement de ce dossier »

Et Patrice Prat de proposer de « surseoir à cette décision et conditionner ce projet de fermeture à un véritable plan de revitalisation économique de ce site, assorti de vrais moyens. Cette condition suppose que la fermeture du site n’intervienne pas en 2016. Clairement, cette échéance doit être repoussée afin de prendre effet à l’horizon 2020. »

D’après lui, « il faut fermement s’engager dans une dynamique de reconquête économique de cette partie rhodanienne du territoire et surseoir au plus tôt avant la date fatidique de mars 2015 à la décision de fermeture, afin que ce dossier soit géré dans la sérénité et le sérieux qu’il mérite. »

« Je vous demande de vous saisir énergiquement de ce dossier », demande le député à Manuel Valls et Ségolène Royal en conclusion de sa missive.

Thierry Allard

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