Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 14.02.2015 - baptiste-manzinali - 4 min  - vu 162 fois

SAINT-VALENTIN Conseils amicaux de dernière minute à l'usage des étourdis

Quoi ? Déjà ? Eh oui, messieurs, nous sommes le 14 février, jour de la Saint-Valentin. Et comme d’habitude, vous avez complètement zappé, romantique que vous êtes. Rassurez-vous, tout n’est pas perdu, Objectif Gard est là pour vous filer un coup de main.

9h30 Vous venez d’émerger après une « soirée-entre-potes », et vous avez la gueule de bois. On vous l’a déjà dit, mais vous l’oubliez à chaque fois : il faut boire de l’eau (oui, de l’eau) en rentrant pour éviter la fameuse gueule de bois. Tant pis, vous ferez avec, après tout John McClaine a bien réussi à sauver le monde dans le même état que vous dans Die Hard 3. Pas le temps de perdre du temps : votre dulcinée vous attend au tournant pour ce soir. Si, si : même si elle vous a dit " oh, tu sais, moi la Saint-Valentin, je m’en fous un peu " ou " des fleurs ou un bijou, mais c’est tellement cliché ! Moi je préfère des trucs plus vrais, comme un pélardon des Cévennes. " It’s a trap ! Ne tombez pas dans le piège, sous peine de finir la soirée en boulottant votre pélardon en tête à tête avec Navarro sur D8. Vous n’avez pas le choix : il faut lui sortir le grand jeu. Commencez déjà par vous raser (pour une fois, les filles ça aime aussi les joues douces) et par enfin rendre visite à votre ami le coiffeur. Ça fait trois semaines que vous repoussez, il commence à penser que vous êtes fâchés, et il n’est pas le seul. Alors on se motive, on engloutit son petit dèj’, on file sous la douche, on retrouve (et on utilise) un rasoir et on met le cap direction Bernard, votre ami à ciseaux. Votre mie va adorer l’effet de surprise. Ça y est, vous êtes présentable.

12h Votre dulcinée, qui dormait paisiblement avant votre départ, est maintenant bel et bien réveillée. En fait, elle a vu votre "lose" annuelle se répéter et fait déjà la gueule. Bras croisés, un café serré entre les mains, c'est un tout petit "bonjour" qu'elle vous adresse. Dites-lui qu'elle est rayonnante, que ses cheveux sentent bons le patchouli et le romarin, que vous palperez bien "ses jolies petites fesses..." PAFF. Vous l'avez bien méritée. Comme disait si bien Françoise Hardy, "On ne joue pas impunément, avec un cœur innocent". Il serait facile, à ce stade, d'abandonner. Honnêtement, à 16h, le PSG va mettre une "branlée" des familles à Caen, et ça vaut toutes les Saint-Valentin gâchées du monde. Et puis, votre barbe rafraîchie n'a pas eu l'effet escompté, ni cette petite mèche effet "coiffé décoiffé" de ce cher Bernard. Mais ressaisissez-vous, il est grand temps de sortir le grand jeu. L'important, comme dit Patrick Bruel, ce n'est pas les cartes que vous avez, c'est ce que vous en faites. N'empêche qu'un 3 et un 8 dépareillés n'ont jamais libéré l'Alsace et la Lorraine. Un vrai joueur de poker, ça bluff en toute circonstance. Et c'est ce que vous allez faire. Dans le tiroir du bas du placard de la chambre, se trouve un bandeau occultant, que votre bien aimée n'avait jamais voulu porter jusqu'à l'apparition de 50 nuances de Grey. Avec délicatesse, couvrez ses jolies yeux et faites un nœud bien serré. "Bonne Saint-Valentin mon amour". Vous tenez le bon filon. Emmenez-là jusqu'au siège passager de votre voiture. "On va où ?" s'exclame t-elle, toute émoustillée. Vous répondez :"surprise !". Vous n'en avez aucune idée.

18h A bord de la voiture, vous le savez, le temps vous est compté. Il faut réfléchir vite et bien. "Heureusement, vous dites-vous, que j'ai lu ce brillant article plein de bons conseils sur Objectif Gard". C'est à ce moment-là que les solutions proposées par les journalistes vous reviennent en tête : celle du resto, la plus classique, qui ferait bien plaisir à votre compagne qui n'y a pas mis les pieds depuis un an (si, souvenez-vous. Ca vous revient maintenant ?). Deuxième option : la soirée en amoureux au bord de la mer. Le problème, c'est que la mer un 14 février, ça ne fait pas rêver. On oublie. Et puis, vous revient LA solution, celle qui vous plaisait le plus dans l'article : jouer la carte de l'honnêteté. Ben oui, vous avez oublié la Saint-Valentin, ça arrive à tout le monde, c'est humain. Il est temps de tout dire à votre amour. Et forcément qu'elle vous pardonnera, les femmes sont compréhensives et loin d'être rancunières... Vous vous stationnez dès que vous le pouvez, vous lui retirez son bandeau et vous commencez par la phrase par laquelle tous les hommes commencent : "Chérie, faut qu'j'te parle". Et là, vous déballez la vérité. Enfin vous voyez, comme font les hommes, par étapes. Première phase, l'attaque aussi appelé l'inversement des rôles :"Bon chérie, je te connais par coeur, je te sens pas dedans. Tu vois, j'ai même dû arrêter la voiture. Dis moi ce qui se passe ?". Vous ne la laissez pas répondre et enchainez par la deuxième phase, la complainte :"Moi qui avait tout prévu depuis des semaines. Je voulais que ce jour soit inoubliable". Troisième phase, le doute :"Bon, qu'est ce qu'on fait ? On ne va pas quand même pas rentrer à la maison ?" Et normalement, à cet instant, votre dulcinée vous regarde et vous lance :"J'ai tout compris, t'avais rien prévu. T'as oublié !". Là, comme vous l'aviez lu dans l'article, vous ne dites pas un mot, vous redémarrez la voiture, vous contournez le bâtiment et vous vous garez sur le parking du restaurant préféré de votre chérie (pour ceux qui n'ont pas réservé, faites le tout de suite). Vous entrez comme un prince dans l'établissement, votre table (la dernière) était bien réservée. Et c'est effectivement le bon moment pour vous autoriser le : "Franchement, comment as-tu pu douter de moi ?".

PS : Ne lui faites jamais lire cet article !

Thierry Allard, Baptiste Manzinali et Tony Duret

Baptiste Manzinali

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