Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 20.03.2015 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 173 fois

DÉPARTEMENTALES Les écologistes réussiront-ils à tirer leur épingle du jeu?

Le secrétaire régional EELV, Dirk Offringa, est venu présenter les candidats gardois pour les départementales des 22 et 29 mars, ce lundi à Nîmes. Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard.

L'impossible union entre socialistes et communistes a poussé les écologistes à opter pour "l'autonomie contractuelle" : des accords canton par canton avec les partenaires de gauche dans l'espoir de réélire la majorité mais aussi, d'accroître le nombre d'élus EELV.

Les écologistes gardois soutiennent avec force et conviction : "nous avons travaillé jusqu'au rassemblement de la majorité PS-FrontdeGauche-EELV". Hélas, la campagne de la gauche ressemble de plus en plus à un tableau de Picasso : incompréhensible au premier coup d'oeil. En cause : le désaccord entre le PS et PCF sur la politique nationale, la fédération communiste n'ayant toujours pas digéré les baisses de dotations budgétaires de l'Etat au conseil départemental. Face à cette situation, les écologistes ont opté pour l'autonomie contractuelle, c'est-à-dire l'union avec les autres partenaires de gauche selon les cantons, sans qu'aucun accord départemental n'ait été ratifié.

Dans la situation donnée, la stratégie d'EELV est la plus judicieuse pour le parti. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si celle-ci a été plébiscitée par "88% des militants écologistes du Gard", se félicite Dirk Offringa, secrétaire régional EELV. Une prouesse lorsqu'on connaît le passé tumultueux des écologistes nîmois qui ont pour coutume de teinter de vert bon nombre de liste à chaque scrutin.

Sept candidats titulaires EELV

Réforme des cantons oblige, les territoires où son élus les conseillers départementaux passent de 46 à 23. Traduisez :  pléthore de candidats de gauche sortant et, pas assez de canton pour que chaque parti conserve la même influence. Après deux mois et demi de travail EELV - qui possède trois conseillers départementaux - a investi sept candidats titulaires. On retrouve ainsi Geneviève Blanc (EELV) avec Jean-Michel Suau (Front de Gauche) sur Alès 1 ; Béatrice Leccia (EELV) sur Calvisson avec Ludovic Ribiere (Front de Gauche) ; Délio Sanchez (EELV) et Digma Alba Rodier sur Marguerittes ; Philippe Marrot (EELV) et Thiebaut Florence (PC) ; Sibylle Jannekeyn (EELV) et Gilles Blanc (PS) sur Nîmes 3 ; Aurélie Genolher (EELV) et Bernard Clément (Front de Gauche) sur Quissac ; Bérengère Noguier (EELV) et Denis Bouad (PS) sur Uzès. D'autres candidats EELV occupent les places de remplaçants, à l'image de Josette Vidal sur Nîmes 2.

Au Vigan où le parti soutient le maire Eric Doulcier, mais aussi à Alès et Uzès, les chances d'élection ou de réélection des écologistes sont importantes. A Quissac et Calvisson, le parti tentera le 22 mars de tirer son épingle du jeu face aux sortants socialistes. Si des accords départementaux avaient été ratifiés, pas sûr que les socialistes auraient permis aux écologistes de candidater sur ces territoires.. Comme quoi, le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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