Superstitieux, Christophe Serre ? Le candidat de la majorité départementale et conseiller général sortant du canton de Pont a repris le même local qu’en 2011, au 9, boulevard Gambetta.

« Il m’avait porté chance », rappelle le candidat, qui l’inaugurait hier. Un candidat qui, sur une estrade de fortune accompagné de son binôme Carole Bergeri, des remplaçants Bruno Tufféry et Christine Clerc et du député Fabrice Verdier venu en soutien, s’est dit « confiant. On a un soutien énorme de la population, du milieu associatif et des élus. »

« Vous verrez la différence »

Et le candidat de marquer la différence entre son équipe et la droite, comme pour mieux contrer le fameux « UMPS » du Front national : « quand on entend Laurent Burgoa, il nous dit qu’il ne se consacrera qu’aux compétences obligatoires (…) vous verrez la différence entre ceux qui veulent jouer la solidarité gardoise et ceux qui veulent tout décider de Nîmes. »

Le conseiller général sortant a « deux craintes : l’abstention et le FN. Presque pas la droite, elle cherche encore la direction pour trouver le bon sens. » Christine Clerc estimera pour sa part que « des élus FN n’apporteraient rien au département ni au canton. »

« Nous avons un bilan, a ensuite poursuivi le candidat. Il est critiquable, mais nous en avons un », avant d’évoquer la caserne de pompiers, le collège ou encore l’aide aux collectivités. Quant au programme, « il est pratiquement terminé » assure l’élu, et « il allie solidarité, économie et aide aux collectivités. » Des collectivités dont les candidats se veulent proches. Ainsi, Carole Bergeri s’est dite « enthousiaste de toutes les idées que les communes rurales peuvent avoir. On a envie de les défendre au département, ça vaut vraiment le coup. »

Et la réouverture du trafic SNCF voyageurs sur la rive droite, défendue notamment par le Front de Gauche ? « Nous aussi on veut la défendre, mais ce n’est pas la compétence du département », note Christophe Serre.

« Aux départementales on vote pour son quotidien, pas pour la loi Macron »

Fabrice Verdier a ensuite pris la parole, en commençant par une attaque en règle de la droite : « la droite dit ‘sanctionnez François Hollande et les députés’. Ce n’est pas le moment. Aux départementales on vote pour son quotidien, pas pour le CICE ou la loi Macron. »

Sur un plan plus local, le député estime que « la redistribution, le développement harmonieux du territoire seront balayés par la droite. Avec eux, c’est ‘que chacun se débrouille.’»

Quant au FN, « ils considèrent qu’une flamme suffit à faire un programme. » Et le député de conclure : « Nos candidats ont déjà eu la sanction du suffrage universel dans leurs communes, ils ont tous été élus, on leur a fait confiance, et on peut leur faire confiance. »

Et aussi :

Les prochaines réunions publiques des candidats de la majorité départementale : Mardi 24 février à 18h30 à St Gervais Salle de la Coquillone, Jeudi 26 février à 18h30 à Cornillon, salle du conseil municipal, Vendredi 27 février à 18h30 à St Alexandre à 18h30 salle polyvalente (pour les habitants de St Alexandre et Carsan).

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com