Le président de Région Damien Alary était à Alès hier après-midi pour tenter de soutenir ses candidats alors que le Département est menacé de basculer à droite le 29 mars prochain. Un déplacement nécessaire mais probablement peu efficace.

Hier après-midi, Damien Alary a rencontré Régis Cayrol, président du Cratère d'Alès, avant de se rendre au Gambrinus pour une conférence de presse au sommet. "Je me suis engagé dans une campagne régionale et c'est le 28e canton que je visite. Je suis allé dans l'Aude et je vais faire les Pyrénées-Orientales", a-t-il précisé en préambule.

S'il a ensuite défendu son bilan au détour de quelques rappels dont se délectent à chaque réunion publique les candidats sortants - les cars à 1,50€ et le soutien aux communes -, Damien Alary s'est surtout présenté en pourfendeur du FN, faisant fi de tout programme construit. "Julien Sanchez coupe toutes les subventions, c'est ça que vous voulez pour vos enfants ? Je n'irai pas jusqu'à dire que nous sommes en danger, mais il faut se mobiliser et voter utile. Qui va amener de l'argent dans les quartiers, si ce n'est pas nous ?", a-t-il martelé, entouré de sa famille politique. Avant tout de même d'appeler : "Nous avons fait pression pour la réouverture du guichet de Génolhac, nous nous sommes battus pour le maintien du collège du Martinet, aidez-nous à poursuivre cette politique".

Menacé de voir la gauche en déroute aux prochaines élections départementales, le PS - local ou national - perd pied. Il donne une large importance au FN qui ne connaît pourtant ni ses cantons, ni les enjeux des territoires. L’arrêt des divisions pourrait être une première réponse.